Alliance Galactique

Alliance Galactique

Alliance Galactique
Informations générales
Origine
  • Création après l'élection d'un nouveau Chef d'Etat en 27
Apparition
  • +27 ap. BY
Disparition
  • +130 ap. BY
Type d'organisation
  • Groupements politiques
Faction LégendeL'Alliance Galactique fut le gouvernement qui succéda à la Nouvelle République pendant la guerre contre les Yuuzhan Vong et qui perdura pendant au moins un siècle.

Fondée sur les cendres encore fumantes de la Nouvelle République, gouvernement dont l'ampleur de la corruption éclata en pleine Guerre contre les Yuuzhan Vong, la Fédération Galactique des Alliances Libres apporta l'espoir d'une victoire sur l'envahisseur et la promesse de l'établissement rapide d'une galaxie nouvelle. Soutenu par des politiciens de talent et guidé par l'œil bienveillant du Nouvel Ordre Jedi, ce nouveau gouvernement fédéral et démocratique se développa pendant plus d'un siècle en tentant de maintenir une paix et une stabilité relative pour tous les habitants de la Galaxie.

Organisation de l'Alliance Galactique

Comme la plupart des gouvernements démocratiques, l'Alliance Galactique opérait une stricte séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires au sein d'organes bien distincts.

Institutions de l'Alliance Galactique

Institutions de l'Alliance Galactique

Le pouvoir exécutif

Chef d'Etat et Triumvirat de l'Alliance Galactique : Si les premières dizaines d'années du gouvernement furent marqués par l'existence d'un poste unique de Chef d'Etat de l'Alliance Galactique, élu à la majorité des votes du Sénat Galactique, ce poste fut finalement jugé trop puissant et versatile, notamment après le mandat de Natasi Daala. Il fut remplacé par un Trimvirat composé de trois membres égaux, nommés par le Sénat Galactique. Ce triumvirat pouvait compter sur l'aide et les précieux conseils des membres du Conseil Consultatif et, selon les époques, de quelques membres émérites du Nouvel Ordre Jedi. Les membres du triumvirat nommaient le Suprême Commandeur, qui lui même supervisait l'ensemble des Forces de Défense de l'Alliance Galactique.

Le Conseil Consultatif : Héritier du Haut Conseil, qui avait vu son heure de gloire pendant la crise Vong, le Conseil Consultatif était composé d'une sélection des meilleurs politiciens. Ces derniers étaient chargés d'aider le Chef d'Etat, ou le Triumvirat selon l'époque, dans son rôle de direction du gouvernement. Les membres du Conseil Consultatifs étaient régulièrement consultés afin d'obtenir un avis ou des conseils sur des situations de la vie politique. Dans les premières années de son existence, certains membres du Conseil étaient également des Jedi, mais ces derniers démissionnèrent définitivement au cours de la Crise Killik, lorsque Luke Skywalker se proclama Grand Maître et décréta l'indépendance totale du Nouvel Ordre Jedi vis à vis du pouvoir politique.

Le pouvoir législatif

Organe législatif assurant la quasi-continuité des vingt cinq millénaires de politique, le Sénat Galactique disposait d'importants pouvoirs au sein de l'organisation de l'Alliance Galactique. Les sénateurs avaient en effet l'importante tâche d'élire le Chef d'Etat ou les membres du Triumvirat. De plus, en plus de discuter et de faire adopter les lois, le Sénat avait le pouvoir de former des comités. Afin de ne pas retomber dans les travers de l'Ancienne et de la Nouvelle République en faisant crouler l'institution sous le nombre de ses représentants, les sénateurs représentaient désormais des secteurs régionaux du territoire spatial de l'Alliance Galactique. En conséquence, les représentants des planètes, des systèmes et autres petites régions spatiales répondaient directement au sénateur régional auxquels ils étaient rattachés.

Le pouvoir judiciaire

Les Tribunaux Galactiques avaient pour mission de représenter le pouvoir judiciaire de l'Alliance Galactique. Cependant, ils avaient également pour rôle de lutter contre toute forme de corruption pouvant gangrener le fonctionnement du sénat, du poste de Chef d'Etat ou du Triumvirat. Contrairement à ses homologues au sein des gouvernements précédents, la Cour de Justice Galactique était efficace et agissait très rapidement lorsque la situation l'exigeait.

Branche militaire

Les Forces de Défense de l'Alliance Galactique : Dirigées par le Suprême Commandeur, les Forces de Défense rassemblaient sous une même bannière les Flottes et les Armées de l'Alliance Galactique. Ces forces militaires étaient destinées à assurer la protection des mondes et systèmes membres et éventuellement de subvenir aux soutien militaire des Régions Alliées Autonomes en cas de besoin. Dans les premières années de l'Alliance Galactique, les Forces de Défenses étaient essentiellement constitués d'effectifs et de matériels mis à disposition par les systèmes membres. Cependant, cette composition évolua au fil des années jusqu'à tendre vers une armée totalement financée et entraînée par les fonds du gouvernement fédéral. Lorsque le travail de reconstruction fut en grande partie achevé, l'Alliance Galactique chercha également à lancer la production de vaisseaux spatiaux capitaux spécialement conçus pour composer et diriger les flottes d'intervention.

Les Forces de Défense n'étaient pas le seul bras armée de la Fédération Galactique des Alliances Libres. Les différentes armées des Régions Alliées Autonomes représentaient en effet des forces complémentaires non négligeables en cas de conflit d'importance. Le gouvernement fédéral pouvait à ce titre compter sur les flottes de dragons du Consortium de Hapes et, jusqu'à sa séparation avec l'Empire, sur les puissantes forces militaires des Vestiges de l'Empire.

Histoire de l'Alliance Galactique

Naissance dans la tourmente

La Fédération Galactique des Alliances Libres devint très rapidement l'Alliance Galactique pour tous les citoyens de la galaxie. Lors de l'élection d'un nouveau Chef d'Etat en 27 sur Mon Calamari, suite à la débâcle de la Nouvelle République après la prise de Coruscant par les Yuuzhan Vong, Cal Omas sortit vainqueur et décida d'abolir la Nouvelle République pour reforger les liens entre dirigeants, rendus responsables de la défaite, et citoyens, traqués par l'ennemi et premières cibles des attaques planétaires. Afin d'éviter les dérives de la précédente république, Omas, pourtant ancien sénateur de New Alderaan, décida de réduire considérablement les pouvoirs du Sénat et de privilégier l'exécutif en s'entourant de ministres. Courtisé par tous, Omas ne répondit cependant pas à l'appel du pouvoir. Il décida de passer un marché avec Luke Skywalker, dirigeant du Nouvel Ordre Jedi, en lui accordant la possibilité de créer un Conseil des Maîtres, sorte de Conseil des Jedi sous l'Ordre Jedi défunt, qui lui permettrait d'utiliser les Jedi comme fer de lance pour la grande offensive qu'il préparait, que l'histoire retiendra sous le nom de Bataille d'Ebaq 9. Cette victoire conforta la position du nouveau gouvernement car elle permit la mort de nombreux ennemis, notamment du Maître de Guerre Tsavong Lah. Parallèlement, un Haut Conseil constitué de six Jedi et de six non-Jedi fut instauré afin d'améliorer la coopération entre le Nouvel Ordre Jedi et les instances politiques de l'Alliance Galactique.

Cal Omas, en bon diplomate, décida de s'allier avec le Consortium de Hapes, dirigé par Tenel Ka Chume Ta' Djo. Puis, les diplomates se tournèrent vers les Vestiges de l'Empire, dirigés par Gilad Pellaeon. Ce dernier, en bien mauvaise posture suite à la Bataille de Bastion, accepta l'offre, comprenant qu'il aurait tout à gagner en s'alliant à un gouvernement plus fort. Enfin, la diplomatie permit d'entretenir une pleine coopération avec l'Ascendance Chiss, installée dans les Régions Inconnues. Avec ces trois grands alliés, le Chef de l'Etat, son état major et le Nouvel Ordre Jedi, décidèrent de porter le coup de grâce aux Yuuzhan Vong depuis la nouvelle capitale, Mon Calamari. Pour cela, Omas décida la refonte complète d'un corps d'armée, la Force de Défense de l'Alliance Galactique, où il choisit de supprimer les cadres affiliés aux Brigades de la Paix en renforçant les Services de Renseignements, tout en dégradant tous les officiers irrespectueux qui avaient quitté leurs postes lors de la Prise de Coruscant. Les offensives furent lancées avec l'aide des vétérans de la Guerre Civile Galactique, ce qui permit une gigantesque avancée directement vers les Mondes du Noyau et Yuuzhan'tar, ancienne Coruscant. Peu de temps avant la prise, Omas décida de créer le Conseil de l'Alliance Galactique, réunissant les principaux ministres et les plus influents sénateurs quant à la conduite à tenir en matière de gouvernement post-guerre contre les Yuuzhan Vong. Coruscant fut finalement reprise et de nouveau déclarée capitale galactique.

Agir pour la reconstruction

Pendant cinq ans, le Chef de l'Etat et ses conseillers, avec l'aide du Nouvel Ordre Jedi, portèrent leurs efforts sur l'Autorité de Reconstruction. Cette dernière, aidée de la Police de Reconstruction, visait à réinstaller les réfugiés sur leurs anciennes planètes, voire sur de nouvelles, en privilégiant la terraformation et l'expulsion des Yuuzhan Vong sur Zonama Sekot. Malheureusement, une guerre ne tarda pas à être déclenchée contre un nouvel ennemi, les Killiks, qui s'évertuèrent à rassembler toutes les espèces insectoïdes sous leurs bannières et empoissonnèrent les pensées de certains membres du Nouvel Ordre Jedi en les rendant Affiliés. Omas, embarrassé entre ses relations avec les Chiss et les Jedi, décida de trancher pour une guerre totale et nomma Pellaeon Suprême Commandeur des Forces de l'Alliance Galactique. Les mondes Killiks furent placés sous blocus mais Omas s'opposa aux Jedi, qui cherchaient avant tout à ne pas faire de victimes. Le Chef de l'Etat profita alors des dissensions au sein du camp Jedi grâce à ses deux ambassadeurs, Corran Horn et Kenth Hamner, favorable au rapprochement entre Jedi et Alliance. Suite à l'emprisonnement de Luke Skywalker par les Killiks, le dirigeant de l'Alliance chercha à faire entrer les Jedi dans la guerre en nommant Horn comme remplaçant du Grand Maître de l'Ordre Jedi. Malgré tout, la victoire finit par être remportée quand tous les Jedi entrèrent dans la mêlée. Les Killiks furent défaits et la galaxie une nouvelle fois pacifiée.

La Seconde Guerre Civile Galactique

L'Alliance Galactique vécut ensuite cinq années de stabilité et de prospérité. Grâce à son bon développement économique, au nombre grandissant de ses membres et à ses alliances avec de puissantes régions autonomes telles que le Consortium de Hapes, l'Alliance Galactique commença à produire son propre matériel militaire et à entraîner ses propres soldats. Ce contexte fut malheureusement propice à la naissance de divergences économiques, notamment avec le Système Corellien, qui souhaitait obtenir son indépendance militaire, tout en conservant les avantages économiques offerts par l'adhésion à l'Alliance. Ce désaccord provoqua la première grande crise politique de l'histoire de l'Alliance Galactique. Corellia et plusieurs autres mondes tels que Fondor ou Bothawui firent sécession pour former une coalition connue sous le nom de Confédération, qui entra bientôt en guerre ouverte contre le gouvernement galactique.

Parallèlement, le talentueux Jedi Jacen Solo, obnubilé par son désir d'une galaxie libre sans guerre, décida de prendre la situation en main et de mettre hors course le Chef d'Etat Cal Omas, qu'il jugeait désormais incompétent. Suivant en secret une formation Sith auprès de la Sombre Dame des Sith Lumiya, Solo fomenta un coup d'état avec l'aide de l'Amiral Cha Niathal afin de prendre le contrôle du gouvernement. L'opération politico-miliaire fut un succès et Solo et Niathal accédèrent tous deux à la tête de l'Alliance, en temps que co-Chef d'Etat. Malheureusement, Niathal compris rapidement que l'orgueil de Solo, qui souhaitait désormais se faire appeler Darth Caedus, atteignait des proportions démesurées. L'alliance tacite entre Solo et l'Amiral prit brutalement fin au cours de la Seconde Bataille de Fondor, où Niathal déserta pour fonder l'Alliance Galactique en Exil, laissant Darth Caedus seul à la tête du gouvernement galactique. Devant désormais faire face à un front uni sous la bannière de la Coalition Jedi, Darth Caedus se mena à sa propre perte au cours de la Bataille de Shedu Maad. Après sa disparition, un nouveau Chef d'Etat fut élu pour occuper le siège désormais vacant. L'Amiral impériale Natasi Daala, fraîchement de retour sur le devant de la scène notamment grâce à sa participation au sein de la Coalition Jedi, fut choisie pour ce poste. Elle prit le contrôle du gouvernement d'une main de fer et œuvra avec vigueur pour redorer le blason de l'Alliance, terni par les quelques mois de tyrannie de Caedus, en mettant notamment en place une politique ouvertement anti-Jedi.

L'ordre de Daala

Le mandat de Daala s'ouvrit avec le très médiatique et contesté procès du Grand Maître Luke Skywalker. Il s'agissait pour la nouvelle Chef d'Etat de mettre au pas le Nouvel Ordre Jedi tout en profitant de son impopularité générée par les exactions du Seigneur Noir Darth Caedus, encore dans tous les esprits. L'opinion publique faisait en effet facilement l’amalgame entre l'ensemble des utilisateurs de la Force, un point de vue partagé par Daala, qui considérait ces sorciers comme une grave menace pour l'équilibre galactique. Au terme d'un procès à charge, Skywalker fut reconnu coupable de n'avoir pas su empêcher son neveu de provoquer la Seconde Guerre Civile et se vit condamné à l'exil. Forte de ce succès retentissant, la Chef d'Etat continua à mettre la pression sur l'Ordre en créant la Cour des Affaires Jedi, des tribunaux spécialement destinés à juger les membres du Nouvel Ordre Jedi. Sa nouvelle cible était l'ex-Apprentie Sith Tahiri Veila, contre laquelle elle vouait une haine manifeste pour avoir assassiné son mentor, Gilad Pellaeon, lors de la dernière guerre.

Le gouvernement de Daala n'eut cependant pas qu'à traiter les conséquences de la Seconde Guerre Civile, puisqu'un problème bien plus vaste était en train d'émerger avec les Jedi. Nombre de jeunes Jedi commençaient à développer les symptômes d'une étrange maladie, la Psychose de Force, qui leur faisait réaliser des actes inconsidérés. Malgré le concours des guérisseurs Jedi pour tenter d'endiguer et d'expliquer l'épidémie, Daala utilisa cette situation pour développer un peu plus sa politique anti-Jedi. Elle exigea que les malades lui soient transférés afin qu'ils soient emprisonnés dans des prisons gouvernementales. L'affaire aurait pu s'arrêter là si il ne fut pas découvert quelques temps plus tard que les Jedi livrés -ou capturés par la sécurité de l'Alliance- étaient plongés dans de la Carbonite et exposés comme des trophées dans les bureaux des cadres pénitentiaires.

Pour la première fois, la politique de Daala fut largement discréditée dans les médias, et il ne s'agissait là que des premières fissures qui présageaient de l’effondrement programmé d'une politique répressive de plus en plus insoutenable. Car pendant que Daala s’efforçait de recadrer les Jedi sur Coruscant, avec l'approbation du malléable nouveau Grand Maitre Kenth Hamner, l'équilibre de l'Alliance Galactique était en train de vaciller. Initiées par l'Insurrection Klatooinienne, des révoltes d'esclaves éclataient un peu partout et menaçaient l'ordre fragile cher à la Chef d'Etat. Ces révoltes s'avérèrent d'autant plus virulentes qu'elles disposaient du soutien du Freedom Flight, une organisation secrètement fondée et dirigée par le Moff Drikl Lecersen. Ce farouche opposant à Daala agissait en réalité pour le compte d'une Conspiration visant à renverser l'Alliance Galactique. Ce mouvement rassemblait de nombreux soutiens de poids dans la politique et les forces armées et navales de l'Alliance.

Poussée dans ses retranchements, Daala montra le véritable visage de sa politique lorsqu'elle engagea des Mandaloriens pour régler les deux dossiers brûlants que représentaient les Jedi et les révoltes. Sur Coruscant, les Mandaloriens procédèrent au Siège du Temple Jedi pour récupérer des Jedi atteints de psychose et protégés par leurs pairs, une action qui lui valut l'animosité définitive du Nouvel Ordre. Sur les lieux des révoltes, les soulèvements furent réprimés par le sang par ces mêmes Mandaloriens, le tout sous les caméras des médias qui retransmettaient en direct sur Coruscant les exactions du gouvernement. Ces massacres cristallisèrent les Jedi déjà excédés par la situation insoutenable sur la capitale, et les poussèrent à écarter Hamner par la force, puis à réaliser un coup d'état, sous le nom de code Plan Delta. De fait, les Jedi coupèrent l'herbe sous le pied à la Conspiration de Lecersen, qui s’apprêtait elle aussi à renverser le gouvernement. En un éclair, les Jedi investirent l'office du Chef d'Etat et renversèrent Daala, qui se retrouvz mise aux arrêts. Les Jedi instituèrent un organe exécutif de transition sous forme d'un Triumvirat composé de Saba Sebatyne, de la sénatrice Haydnat Treen et du général Merratt Jaxton. Treen et Jaxton, qui étaient secrètement membres de la conspiration, voyaient se dérouler devant eux un tapis rouge pour prendre le contrôle de l'Alliance Galactique.

Le retour des Sith

Jaxton ne resta cependant pas très longtemps en place. Il fut rapidement remplacé par Wynn Dorvan, l'ancien conseiller de Daala, connu pour son intégrité et sa connaissance des rouages politiques. Si la conspiration ne représentait plus une menace directe, des ennemis de l'Alliance bien plus redoutable s’apprêtaient en revanche à passer à l'action. La Tribu Perdue des Sith, dont l'émergence n'avait put être empêchée par Luke Skywalker au cours de son exil, avait réussi à placer secrètement ses pions au sein du Sénat Galactique. Le sulfureux sénateur Kameron Suldar, qui avait été recruté tardivement dans la conspiration de Lecersen, était en réalité un Seigneur Sith du nom d'Ivaar Workan qui s'assura que Treen et Jaxton ne puisse jamais mettre leur plan à exécution. Suldar était en effet la pièce maîtresse de la Tribu et du Grand Seigneur Darish Vol pour permettre aux Sith d'infiltrer la capitale et tous les rouages du gouvernement. Le Grand Maître Luke Skywalker de retour parmi les siens après l'arrestation de Daala et la levée de la peine à son encontre, avait suspecté un tel mouvement de la part de la Tribu des Sith. Il avait stratégiquement décidé de séparer officiellement son ordre des affaires de l'Alliance Galactique. En conséquence, le Nouvel Ordre dans son ensemble quitta Coruscant, ne laissant derrière lui aucun de ses membres. Il s'agissait bien entendu d'une tactique pour pousser les Sith à mettre en route leur plan de domination. Avec le désengagement de l'Ordre, Saba Sebatyne dut démissionner du Triumvirat, ce qui provoqua sa dissolution complète et l'organisation d'élections anticipées. Ces dernières qui propulsèrent le Klatoonien Padnel Ovin, récemment auréolé par l'Insurrection Klatooinienne, à la tête du gouvernement;

Cependant, et une fois de plus, ce fut un nouvel acteur qui brigua secrètement la gouvernance de l'Alliance en la personne de la sénatrice Rokari Kem. Cette dernière était en réalité un avatar d'Abeloth, une puissante entité du Côté Obscur qui comptait la Tribu, et surtout les Jedi comme ennemis. Avec l'aide de la Force et du corps de Kem, Abeloth parvint à se faire élire Chef d'Etat de l'Alliance Galactique, après avoir précipité la mort "accidentelle" de Padnel Ovin. Kem reprit à son compte toute la stratégie d'infiltration des Sith et s'assura de leur soutien après avoir assassiné Darish Vol, leur leader emblématique. C'est dans cette situation précaire que le Nouvel Ordre Jedi organisa pendant plusieurs mois une grande opération afin de procéder à la Libération de Coruscant. Cette bataille qui dura plusieurs semaines plongea la capitale galactique dans un chaos terrible, notamment à cause des tremblements de terre qui furent provoqués par Abeloth. Malgré la défaite finale d'Abeloth et des Sith, les victimes civiles se comptèrent par millions et Coruscant, tout comme l'Alliance Galactique, allait en porter les stigmates pendant de nombreuses années. Après la Neutralisation d'Abeloth, le Nouvel Ordre Jedi apporta son soutien à l'Alliance pour traquer et éliminer les quelques centaines de Sith qui demeuraient infiltré sur la capitale. Cependant, Luke Skywalker décida de ne pas revenir sur la séparation du Nouvel Ordre Jedi et de l'Alliance Galactique. Il s'agissait pour les Jedi, comme pour le principal Gouvernement Galactique, de prendre un nouveau départ. Du côté politique, ce renouveau fut incarné par Wynn Dorvan, qui fut nommé nouveau Chef d'Etat et sur les épaules duquel allait reposer toute la reconstruction matérielle et psychologique de cette société meurtrie.

Face au Nouvel Empire Galactique

Bien des dizaines d'années plus tard, l'Alliance Galactique continuait à être le gouvernement légitime de la galaxie, aux côtés cependant d'un autre gouvernement de poids, le Nouvel Empire Galactique. Cet héritier des Vestiges de l'Empire, entré en alliance avec le Nouvel Ordre Sith, finit par constituer une menace pour le gouvernement de Coruscant. Ce dernier, pour prouver sa force, utilisa les modeleurs Yuuzhan Vong et le Nouvel Ordre Jedi, dirigé par Kol Skywalker, pour créer le Projet Ossus, un projet de vongoformation sur Ossus consistant à refaire de la planète un paradis de jungle et de forêts. L'opération fut un succès et les dirigeants de l'Alliance poussèrent les Yuuzhan Vong à de nouveau l'effectuer sur plusieurs autres planètes. Malheureusement, les Sith de Darth Krayt sabotèrent nombre d'opérations et l'Alliance, comme les Jedi, en furent rendus responsables. Les Vong furent pointés du doigt mais les Jedi empêchèrent l'Alliance de faire quoi que ce soit contre eux. La situation aboutit à une impasse. L'Alliance ne savait plus quoi faire entre déclarer les Yuuzhan Vong boucs émissaires et les combattre... De nombreux mondes déclarèrent leurs sécessions, ce qui profita à l'Empire qui lança une grande offensive et finit par prendre Coruscant. L'Alliance, défaite, se rendit, mais de nombreux résistants fondèrent les Forces Centrales de l'Alliance Galactique, preuve que l'esprit démocratique de l'ancien gouvernement n'était pas mort.

Références

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