Renseignements de l'Alliance

Renseignements de l'Alliance

Renseignements de l'Alliance
Informations générales
Apparition
  • -18 av. BY
Disparition
  • +4 ap. BY
Type d'organisation
  • Organismes militaires
Affiliations
Faction LégendeFondés par le Général Vernan, refondés par Airen Cracken, les Renseignements de l'Alliance devaient dispenser des informations aux Alliés afin de combattre au mieux l'Empire Galactique, et comptèrent de célèbres espions telles Jan Ors ou Rivoche Tarkin.

Les Renseignements de l'Alliance étaient le cœur de toutes les actions de l'Alliance Rebelle contre l'Empire Galactique. Sans Renseignements, l'Alliance n'aurait jamais été à même de l'emporter : aveuglée, incapable de se mouvoir, elle aurait été rapidement détruite par l'Empire. Les agents de l'Empire étant partout, les Renseignements de l'Alliance réussirent à se bâtir grâce à deux directeurs d'un grand courage : le premier, le Général Vernan, ami personnel de Mon Mothma, qui resta en poste jusqu'à sa mort au combat en l'an +3, peu de temps avant la Bataille de Hoth ; puis le Général Airen Cracken, le plus connu, qui devint aussi le Directeur des Renseignements de la Nouvelle République. Ce dernier publia un recueil interne à l'Alliance, le Cracken's Rebel Operatives, qui récapitulait les identités des meilleurs agents des Renseignements infiltrés dans l'Empire et ceux qui ne l'étaient pas.

Les Renseignements avaient recruté des millions de personnes sur les mondes conquis par l'Empire. Ces personnes, des contacts, fournissaient alors des renseignements, des informations, qui permettaient à l'Alliance d'agir en conséquence : installations de bases, mouvements de troupes, nombre de véhicules, positions des flottes, militaires haut gradés, etc. Selon les informations fournies, les Renseignements envoyaient ou pas les Forces Spéciales de l'Alliance, des unités de commandos chargés de faire exploser les dépôts de ravitaillement - ou bien de les piller - ou les transports ; d'attaquer les avant-postes ; de capturer et interroger des militaires ; d'assassiner des collaborateurs impériaux, etc.

Départements et services des Renseignements de l'Alliance

Services de Renseignements de l'Alliance Rebelle

Services de Renseignements de l'Alliance Rebelle

Chef des Renseignements

Le Chef des Renseignements (CDR) était à la tête des Renseignements de l'Alliance. Il était chargé de transmettre les données recueillies au Chef d'Etat-Major du Ministre de la Guerre, qui transmettait ensuite aux différents alliés du Commandement Allié. Le CDR rendait compte directement devant la Chef d'Etat, Mon Mothma, et répondait des missions envoyées - les principales cependant, la Chef d'Etat ne pouvant pas être informée de toutes les informations menées quotidiennement ! -, de même qu'il devait décider, selon les rapports, du travail de ses agents au quotidien, de même que les contacts à sacrifier à l'Empire. Son service recevant environ des milliards de mégaoctets de données chaque jour, il était impossible pour lui de connaître toutes les missions dans la galaxie, mais il avait un droit de regard sur le recrutement de nouveaux agents, de contacts importants au sein de la structure impériale, et était mis rapidement au courant des données importantes, comme ce fut le cas pour les plans des Etoile Noire I et II. L'essentiel du travail était confié à des officiers de renseignements, qui analysaient les informations et en tiraient des informations, puis les confrontaient avec d'autres sources, avant de transmettre leurs rapports au CDR. Selon l'ordre d'importance, le CDR transmettait les rapports aux Suprêmes Commanders, qui pouvaient ensuite décider de la tournure de la guerre.

Intentions

Cette branche des Renseignements de l'Alliance, dirigée par le Mon Calamari Zgorth'sth, interprétaient les données rassemblées par les agents des secteurs, afin de prévoir ce que l'Empire allait faire dans ces mêmes secteurs. Les agents de cette branche étaient enfermés dans de minuscules bureaux où ils étaient en contact avec les officiers de traitements qui leur transmettaient les rapports et les documents de leurs agents. Ce travail requérait de la patience et une attention particulière aux détails. Dans les Renseignements, une petite boutade assimilait les agents de l'Intention à des personnes stressées, reconnaissables à leurs yeux globuleux fatigués de la concentration sur les écrans.

Officier chargée de l'Analyse

Officier chargée de l'Analyse

  1. Analyses : Il s'agissait du plus grand service des Intentions, qui, comme son nom l'indiquait, analysait les données issues de la Cryptologie, des Interrogatoires et des Opérations. Les agents devaient déterminer les informations vraies et fausses, compilant des datacartes de données à l'attention des commandants de secteurs, préparant les briefings pour le Directeur des Renseignements et les Suprêmes Commandeurs. On comptait, parmi les agents, des milliers de statisticiens, interprètes, corrélateurs, secrétaires et agents à la retraite, assistés par des droïdes. Les Renseignements Impériaux savaient jouer sur l'incapacité du bureau des Analyses à assimiler trop de données : la désinformation permettait à l'Empire de paralyser, pendant un court laps de temps, les Renseignements. Cependant, avec le développement du service, l'Alliance réussit à faire face à cette menace, grâce à un serveur nommé "Triage", qui donnait une note à chaque information transmise et qui était ensuite redirigée vers un bureau approprié, ou était carrément refusée en raison de sa faible importance. En plus d'un quartier général situé dans les bureaux du Haut Commandement de l'Alliance Rebelle, les agents des Analyses étaient disséminés auprès de chaque commandant de secteurs, ainsi que dans les vaisseaux amiraux de la Flotte Rebelle. Ces agents effectuaient le travail de n'importe quel agent, à la différence qu'ils triaient à la source les informations.

  2. Cryptologie : Ce département des Renseignements analysait les codes utilisés par l'Empire Galactique afin de comprendre leurs communications. Malgré toute la bonne volonté des agents de ce service, le décryptage avait un impact limité : certes, des codes étaient cassés, mais l'Empire trouvait immédiatement la parade. A grand renfort de vols d'ordinateurs puissants utilisés par l'Empire, l'Alliance réussit à se mettre à niveau, mais était toujours autant dépassée par le budget militaire sans limite de l'Empire : seuls 15% des codes civils avaient été cassés avant la Bataille de Yavin, et à peine 5% des codes militaires. Ce ne fut qu'au cours d'une mission ultra secrète que l'Alliance mit la main sur un ordinateur de cryptage de l'Empire, qui changea totalement la donne entre les deux camps.

  3. Équipement : Ce service s'occupait de ravitailler les agents en matériels (écoute, détection, holocaméras, etc.) mais aussi de repérer les gadgets des Renseignements Impériaux installés sur le terrain, dans les pièces, etc. Dans les bases sûres de l'Alliance Rebelle, le service possédait des laboratoires regroupant les meilleurs scientifiques rebelles, techniciens et ingénieurs, qui modulaient et fabriquaient de nouveaux appareils pour les agents.

  4. Interrogatoire : Ce département des Intentions, dont fit partie Ejagga Pakkpekatt, était en charge des interrogatoires des personnes arrêtées ou capturées par les Opérations Spéciales ou les SpecForces Rebelles. Ces interrogatoires étaient menés dans des salles spécialisées sur des vaisseaux ou dans des bases de secteurs. En cas de résistance spectaculaire du prisonnier aux interrogateurs (essentiellement des espèces télépathes ou bien des interrogateurs brutaux), il était transféré vers le quartier général pour approfondir son interrogatoire. Les spécialistes étaient particulièrement efficace : au contraire des méthodes impériales, les interrogateurs rebelles pouvaient tirer le maximum d'un prisonnier grâce à l'attente, la privation de sommeil et les drogues de vérité.

Agents des Opérations des Renseignements de l'Alliance en action

Agents des Opérations des Renseignements de l'Alliance en action

Opérations

Il s'agissait du plus grand département des Renseignements : espionnage, infiltration, piratage, subversion, assassinat, et bien d'autres opérations étaient le quotidien des agents. Les statisticiens de la Cryptologie prédisaient qu'un agent en mission avait environ 7% de chance d'être capturé ou tué par l'Empire. En moyenne, un agent accomplissait 20 missions avant de se retirer, au cours desquelles il avait 23% de chance de rester en vie. Certains agents poursuivaient leurs carrières - les 23èmes dans le langage interne - et étaient forcés d'accomplir un travail de bureau, de diriger à leur tour un réseau, ou bien de changer de poste vers un autre service ou département.

  1. Coordination : Ce service avait pour tâche de coordonner et de mener les opérations les plus importantes, c'est-à-dire celles concernant l'infiltration des structures de l'Empire Galactique comme le COMPNOR, l'Armée et la Marine Impériales ou encore les grandes compagnies nationalisées. Au sein de ce service travaillaient les meilleurs agents des Renseignements, suivis par le Chef des Renseignements (Airen Cracken, qui mit en place ce service). En cas d'infiltration d'une cellule ou d'un réseau par les Renseignements Impériaux, c'était à la Coordination d'effectuer le travail, la plupart du temps pour court-circuiter la contamination, ou pour faire diversion.
Agent opérant un sabotage

Agent opérant un sabotage

  1. Opérations Infiltrées : Composées d'anciens mercenaires ralliés à l'Alliance Rebelle, de l'élite des SpecForces Rebelles ou encore des meilleurs officiers de renseignements, les Opérations Infiltrées étaient chargées d'effectuer les missions sensibles : kidnappings, libérations d'otages ou de prisonniers rebelles, attaques contre des garnisons impériales ultra-sécurisées, etc. Bien que la Chef d'Etat, Mon Mothma, était ouvertement contre l'assassinat politique, Vernan et Cracken les autorisèrent, notamment par le biais des primes mises sur les têtes des ennemis de l'Alliance.

  2. Systèmes d'Opérations : Composés essentiellement d'officiers natifs des planètes où les réseaux étaient installés, les systèmes d'opérations étaient l'essentiel des agents répartis dans une cellule rebelle. L'officier traitant était souvent un ancien agent - un 23ème donc - qui recrutait sur place des agents, qui à leur tour l'informaient de ce qui se passait sur la planète ou dans le système.

  3. Protection des agents : Dirigée par Retter Lewis, ami personnel de Cracken, cette sous-direction devait organiser des réseaux de fuite pour les agents découverts par le contre-espionnage impérial.

Contre-Espionnage

Concerné uniquement par la lutte contre l'infiltration et l'espionnage impérial, le Contre-Espionnage était contrôlé directement par le Chef des Renseignements, qui adressait des rapports sur l'état des cellules à la Chef d'Etat en cas de haute contamination. Par mesure de précaution, le CDR nommait directement les officiers et agents chargés du contre-espionnage : ils n'étaient connus que de lui, et les fichiers où étaient inscrits leurs noms n'étaient connus que de lui, de la Chef d'Etat et du Conseil Consultatif. Ces "contre-agents" pouvaient aussi bien avoir des postes militaires que des postes civils. Le Directeur Cracken mit d'ailleurs en place un recueil, le Wanted By Cracken, qui établissait précisément les anciens agents de l'Alliance étant passés à l'ennemi.

  1. Traçage : Si une opération venait à échouer ou si un membre d'un réseau paraissait suspect, le service du Traçage était mis sur le pied de guerre afin d'établir une enquête approfondie sur les contacts de l'agent en question. Ce dernier était suivi, sa famille interrogée - le contre-agent se faisant souvent passer pour un agent impérial - de même que ses proches. Si nécessaire, les contre-agents avaient la possibilité d'arrêter le suspect et de le soumettre à un interrogatoire. S'il s'avérait que le suspect était coupable, le suspect était emprisonné dans une base sûre de l'Alliance et gardé au secret. Il avait alors deux possibilités : travailler comme agent double pour les Renseignements de l'Alliance et retrouver sa liberté et sa famille, ou bien être emprisonné à vie pour trahison, voire exécuté par un peloton en cas de sang sur les mains.

  2. Sécurité : Branche secrète des Renseignements, la Sécurité était infiltrée dans tous les réseaux et toutes les sphères de l'Alliance Rebelle. Mon Mothma elle-même ignorait de combien d'agents disposait cette branche et qui pouvait en faire partie. Elle suspectait cependant qu'un de ses aides personnels était un agent de la Sécurité. Elle n'avait en réalité pas totalement tort, puisque ses deux aides personnels en étaient membres et chargés de la surveiller. Ces contre-agents disposaient de passe-droit pour arrêter, interroger, voire tuer un suspect dont les preuves de culpabilité ne faisaient aucun doute.

Organisation des cellules d'espionnage

Les cellules rebelles étaient le cœur des Renseignements de l'Alliance et des opérations contre l'Empire. Une cellule était structurée d'une manière très précise : celle du transfert de l'information dans un seul sens, de l'agent vers l'agent de liaison, puis de l'agent de liaison vers les coordinateurs de cellules locales, puis vers les chefs de réseaux de secteurs, puis vers le commandement de secteur, et enfin vers le quartier général des Renseignements. Cette organisation protégeait ainsi les cellules d'une éventuelle infiltration : une cellule infiltrée pouvait être ainsi maîtrisée par son agent de liaison en rompant les communications. Les communications d'une cellule à une autre se faisait souvent dans un seul sens, d'un agent nommé par l'agent de liaison vers un autre agent d'une cellule parallèle. Cela signifiait que les membres des cellules supérieures étant plus amplement informés de ce qui se passait que les membres des cellules inférieures, qui effectuaient le plus souvent le boulot ingrat.

Organisation d'une cellule de renseignement rebelle

Organisation d'une cellule de renseignement rebelle

Officiers de traitement

Chaque cellule possédait son officier de traitement. Il s'agissait d'un officier de l'Alliance qui avait la responsabilité de maintenir en l'état son réseau d'espionnage. Il avait pour priorité, tout d'abord, de vérifier que son réseau n'était pas infiltré par une taupe impériale, puis de rassembler les informations de ses agents et de tenir informé son commandant de secteur, ensuite, d'avertir la structure Opérations des informations collectées, et enfin, sa plus grande priorité était de causer le plus de dommages à l'Empire dans son secteur. En cas de capture d'un de ses agents, l'officier devait restreindre les communications entre les membres des cellules, voire réorganiser ses cellules. Chaque agent pouvait alors exposer les trois autres, puis les autres cellules. En cas d'"infection grave", l'officier de traitement devait alors annuler toutes les opérations et transformer ses agents en agents dormants, qui attendraient que la tempête soit passée pour être réactivés, voire devrait recruter de nouveaux agents en cas d'arrestations massives.

Chefs de réseaux

Responsable des opérations au jour le jour, le chef de réseaux rendait compte à l'officier de traitement de son secteur. Il vivait sur la planète sur laquelle le réseau était implanté, connaissait personnellement les agents recrutés par l'officier de traitement, ce qui le mettait en péril en cas de contamination de ses cellules. Cependant, par souci de préservation, un chef de réseau n'était pas mis au courant de la localisation du quartier général du commandement de secteur, ou bien des autres cellules installées dans le secteur.

Coordinateurs de cellules locales

Échelon en dessous du chef de réseaux, le coordinateur de cellules locales possédait un droit de regard sur les opérations des réseaux. Il guidait, sous l'impulsion de l'officier de traitement et du chef de réseaux, les agents vers leurs prochaines missions et leurs prochaines cibles. Il accompagnait, sur les théâtres d'opérations, les agents, et coordonnait les différentes cellules pour arriver aux objectifs donnés par ses supérieurs. Encore plus exposé que le chef de réseaux, le coordinateur était le premier traqué par le contre-espionnage des Renseignements Impériaux. Avant que ces derniers ne puissent remonter à lui, le coordinateur avait la possibilité, avec accord de ses supérieurs, de supprimer une section de réseau entière. Les coordinateurs étaient entraînés à se battre jusqu'à la mort pour éviter de tomber entre les mains de l'ennemi. Dans le cas où il ne mourrait pas, il disposait d'une capsule de poison pour se suicider.

Cellules rebelles

La majorité des agents étaient membres d'un réseau d'espionnage, dont les cellules étaient la structure. Ces agents étaient sous couverture, vivants comme de bons citoyens, irréprochables, ce qui n'attirait pas l'œil de l'Empire. Certains en faisaient partie, d'autres pas, mais les risques étaient tout de même élevés quelle que soit sa position. La plupart des agents, en temps que simples citoyens, étaient mariés et avaient des enfants, des amis et des collègues de travail. Les Renseignements de l'Alliance, lors de leurs recrutements, leur assurait effectivement la protection en cas de capture par l'Empire. Sur certaines planètes suspectées d'être affiliées à l'Alliance Rebelle, l'Empire n'hésitait pas à rafler hommes, femmes et enfants et à les exécuter. Pire encore, ces agents ne connaissaient pas l'identité des autres agents rebelles qui travaillaient dans leurs cellules. Ils pouvaient, le cas échéant, les rencontrer, et pouvaient entrer en contact avec eux selon une procédure spéciale mise en œuvre par l'officier de traitement. Tout au plus, ils pouvaient connaître trois agents de leur propre cellule, mais n'avait aucun moyen de connaître ceux d'une autre cellule, qui pouvait être installée sur sa planète. Être un agent relevait du secret : il ne devait communiquer cette information à personne. S'il repérait une personne qui pouvait être recrutée, il devait en informer son supérieur, l'agent de liaison, qui lui-même informait sa hiérarchie. L'agent n'avait donc aucune marche de manœuvre possible. Être agent nécessitait des nerfs d'acier et une réflexion à toutes épreuves.

Membres connus

Références

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