Arrivée des Solo sur Corellia

Informations générales
Acteurs principaux
Date de début
  • +18 ap. BY
Date de fin
  • +18 ap. BY
Contexte historique
Période chronologique
Évenement majeur
Événement LégendeLa famille de Han Solo se rend sur Corellia afin, d'une part, d'assister au Sommet Commercial qui s'organise sur la planète, et, d'autre part, permettre à Jacen, Jaina et Anakin de découvrir le monda natal de leur père. Rien ne se passera comme prévu...

Han Solo, son épouse Leia Organa Solo, Chef d'Etat de la Nouvelle République, Chewbacca, Jacen Solo, Jaina Solo et leur petit frère Anakin Solo dirent au revoir sur la piste d'atterrissage privée du Faucon Millenium à Luke Skywalker et Lando Calrissian, lesquels devaient partir pour une mission visiblement ultra-secrète et ne les reverraient qu'après le Sommet Commercial de Corellia.

Discussions à bord du Faucon

Han Solo, père attachant, s'occupa, alors que le vaisseau était passé en hyperespace, de présenter sa planète à ses enfants. La décrivant sous les aspects géographiques et historiques, il omit de préciser qu'il ignorait pourquoi les cinq mondes du système corellien étaient habités. Son fils Jacen lui posa d'ailleurs la question. Il expliqua qu'une théorie voulait que le système eut été "construit" délibérément et les planètes placées en des orbites différentes pour ne pas se détruire mais permettre l'émergence de la vie sous toutes ses formes. Un laboratoire de vie à échelle planétaire en quelque sorte. L'ex contrebandier aborda ensuite la question des populations qui vivaient dans le système et comment, à son époque, il y respirait l'harmonie. En réponse à une question de son dernier né, Anakin, Han aborda ensuite les aspects liés à la Guerre Civile Galactique, la collaboration du Diktat avec l'Empire Galactique et l'émergence des tentations xénophobes partout dans le système. Finalement, pour résumer la situation post Bataille d'Endor, Jacen proposa, à l'évocation du nom du Gouverneur-Général Micamberlecto et de son obligation de collaborer avec le Parti impérial de Corellia :

Alors ce Micamberlecto est un gentil qui a plein de méchants qui travaillent pour lui et il ne peut rien faire.

__Jacen

Promettant à leurs enfants qu'ils découvriraient, après Corellia, l'ensemble du système, Leia et Han les laissèrent s'endormir et entamèrent une autre conversation, beaucoup moins touristique, après s'être eux aussi assoupis. Devant le danger qui menaçait et dont la Lieutenante Belindi Kalenda l'avait prévenu à bord du Faucon auparavant, Han se confia à sa femme :

-- Je ne voulais pas t'inquiéter avant d'en savoir plus... Une femme des Services de Renseignements de la Nouvelle République m'a contacté, il y a quelques jours, pour me dire que plusieurs de ses hommes avaient disparu sur Corellia. C'est la seule information que j'ai réussi à lui soutirer. D'ailleurs, je ne pense pas qu'elle en savait plus.

-- Pourquoi est-elle venue te voir, dans ce cas ?

-- Elle veut que j'attire l'attention de tous, sur Corellia, afin que les agents aient le champ libre.

-- Elle n'avait pas besoin de te le demander. Tu n'as jamais été du genre discret. [...] Attends, pourquoi les Renseignements t'ont-ils demandé de faire ce que tu aurais fait de toute manière - te rendre intéressant - pour que l'opposition fasse ce qu'elle aurait fait à coup sûr... te surveiller ?

-- Après réflexion, je pense que c'était un avertissement. Je ne suis pas sûr que cet agent avait le droit de me parler. [...] Nous allons être mêlés à une situation difficile. J'ai failli annuler le voyage une bonne demi-douzaine de fois. Mais si les Renseignements pensaient que tu étais en danger, ils seraient intervenus. Cette femme devait essayer de me dire d'être prudent... Je ne pense pas qu'elle voulait que j'annule le voyage.

__Han à sa femme Leia

Et les deux de se mettre finalement d'accord : ils iraient quand même sur Corellia mais se méfieraient des moindres faits et gestes qui pourraient leur sembler suspects.

Un guet-apens en orbite

Dans le cockpit, Han Solo déclencha une procédure peu commune : sortir de l'hyperespace dix secondes plus tôt afin de surprendre les éventuels ennemis qui auraient souhaité leur tendre un piège. Chewbacca, que cette décision inquiéta, émit plusieurs doutes quant à l'éventualité de "créer la surprise". Han argua que la Nouvelle République paierait la facture mais qu'il se sentirait plus en sécurité en agissant comme tel. Le Wookiee proposa d'arriver au plus près de la planète mais Han chassa cette idée. En effet, le Corellien pensait qu'une sortie plus tôt permettrait un scan de la situation et, éventuellement, l'envoi d'un appel à l'aide. Lorsque sa femme pénétra elle aussi dans le cockpit, elle soutint la proposition de son mari.

Dans l'espace normal, Solo contacta le Contrôle Spatial Corellien, lequel, visiblement un peu surpris, lui demanda de se rendre vers une "zone de rendez-vous". Zone suspecte pour le pilote et ancien contrebandier averti, puisque sa famille et lui-même n'avaient rendez-vous avec personne ! Mais il joua le jeu, se dirigeant vers les coordonnées. Auxdites coordonnées, six appareils, en formation circulaire, les attendaient.

C'est un sacré rendez-vous. Des petits vaisseaux de guerre... Et discrets : si nous n'avions pas de détecteurs militaires, nous ne les aurions pas vus. Est-ce une garde d'honneur, ou quelqu'un a-t-il envie de gâcher le voyage de Leia ?

__Han à l'adresse de Leia et Chewbacca

Et tout à coup, les vaisseaux se mirent à bouger à l'approche du Faucon. De ces manœuvres de dernière minute, Han tira la conclusion que ces vaisseaux les attendaient au vecteur de sortie et auraient dû simuler une attaque, voire les attaquer réellement. Car à l'endroit où se trouvaient les moteurs subliminiques c'était, comme pour tout appareil, l'angle mort du Faucon. Ces appareils l'auraient utilisé à leur avantage ! Ceux-ci étaient des X-TIE Affreux, vaisseaux qu'abhorrait particulièrement Han. Il laissa le pilotage au Wookiee et se dirigea vers la tourelle supérieure. Malheureusement pour les héros, les moteurs subliminiques refusèrent de redémarrer, ce qui entraîna un concert de jurons de Kashyyyk dans le cockpit ; et Han de s'y mettre par la même occasion (!), lâchant quelques rafales de lasers sur les Affreux. Il toucha un B-Wing Affreux, assez gravement pour le retarder. Lorsqu'il s'apprêta à passer au tour des X-TIE, il se rendit compte que ceux-ci, pourtant à portée de tir, n'avaient strictement rien fait. Pendant ce temps, le vaisseau filait vers la "garde d'honneur".

De retour dans le cockpit, Han ordonna à Chewie de maintenir l'assiette, de réduire la vitesse et de mettre toute la puissance sur les boucliers avant. Par la verrière, ils observèrent l'étrange ballet des Forces de Défense de Corellia, lesquelles attaquaient les Affreux. Ceux-ci détruits, un certain capitaine Talpron contacta Han et lui demanda si tout allait bien. Feignant la surprise, le Corellien répondit que oui et le remercia. Lui demandant qui étaient "ces zouaves", le capitaine répondit qu'il s'agissait probablement d'un groupe de pirates ou de mercenaires, sans être réellement convaincant. Lorsque Han souhaita de sincères condoléances à l'un des vaisseaux corelliens explosés en vol, le capitaine ne saisit pas la nuance dans la voix de son interlocuteur...

Han Solo décida, après avoir coupé le micro, de tout expliquer à sa femme :

Regardez les Affreux. Souvenez-vous... nous venions de l'hyperespace en suivant une trajectoire rectiligne vers notre point d'arrivée. Dans l'espace normal, les Affreux suivaient la même trajectoire... mais ils s'attendaient à nous voir à un million de kilomètres de là. Ils nous ont dépassé sans tirer. Ils n'ont même pas répliqué quand j'ai fait feu. Je me suis d'abord demandé si nous n'allions pas tous mourir parce que j'avais détruit un vaisseau ami... Puis j'ai compris. Ils ont continué leur chemin et ils se sont retournés pour ouvrir le feu après avoir rejoint la garde d'honneur. Et quel feu... Même 6PO tire mieux que ça à cette distance. [...] Les Affreux étaient des robots. Et pas très bien programmés. [...] Ils attendaient à que nous nous matérialisons au centre de la garde d'honneur.

Mais plus inquiétant que ce petit manège monté et pas par des "esprits spécialement intelligents", selon les mots du Corellien, était, pour Leia, de savoir qui souhaitait à tout prix les rassurer**** avec des manœuvres qui n'étaient pas réussies. Han émit l'hypothèse qu'un officier des Forces de Défense Corelliennes souhaitait les effrayer et les pousser à leur faire confiance. Malheureusement pour lui, la famille Solo était bien déterminée à rester sur ses gardes jusqu'à la fin de son séjour sur la planète.

Les Solo en vacances ?

Ebrihim, précepteur

A peine installés dans leur villa de vacances, les jumeaux Solo et leur frère Anakin eurent une désagréable nouvelle : un précepteur allait leur être attribué pour leur faire découvrir les mondes du système corellien. Le lendemain, la famille prit du bon temps sur une plage près de leur villa : les enfants jouaient sur le sable sous la surveillance de Chewbacca et Han tentait de passer du bon temps, malgré le fait que sa femme s'inquiétait du fait d'avoir le sentiment d'être épiés. Han décida d'aller se rendre lui-même compte de la situation et dit à sa femme de s'occuper seule de l'histoire du précepteur : il prendrait un speeder blindé des Forces de Sécurité et se rendrait à Coronet. Avant qu'il ne la quitte, Leia lui rappela le dîner prévu avec le Gouverneur-Général Micamberlecto le soir même. Il promit qu'il n'oublierait pas et quitta la plage.

Après trois candidats - une humaine, une Selonienne, et un humain -, Leia commença à perdre patience et songea à laisser tomber l'idée du précepteur, quand un Drall, accompagné d'un étrange droïde, firent leur entrée dans la pièce.

-- Je suis Ebrihim.

-- Je suis Leia Organa Solo.

-- Vous cherchez un précepteur pour vos enfants. Vous voulez que cette personne puisse aussi servir de guide à votre famille et organise des excursions. Est-ce exact ?

-- Oui.

-- Bien. Je vous en prie, asseyez-vous.

-- En effet, je cherche un précepteur. Pourquoi devrais-je vous confier ce poste ?

-- Bonne question. Parce que le travail m'intrigue. Je connais l'histoire de ce secteur, et j'ai une bonne expérience de l'enseignement. Si vous me permettez quelques suppositions, je pense que vous souhaitez pour vos enfants un précepteur non-humain afin qu'ils s'ouvrent à un point de vue différent. Et vous souhaitez qu'il soit natif de ce secteur, pour qu'ils en comprennent à la perfection toutes les particularités. Je suis de la même taille que mes futurs élèves, aussi ne les intimiderai-je pas - sauf quand je déciderai de le faire, bien sûr. Ces raisons suffisent-elles, ou dois-je continuer ?

Continuant, Ebrihim présenta son fidèle droïde Q9-X2 et sa vision de la Force : pour lui, des gens comme Leia ou ses enfants se reposaient trop dessus et il annonça à la mère, d'emblée, qu'il ferait tout pour qu'ils utilisent, le temps de leur séjour, leurs autres talents. Leia lui annonça qu'il avait le poste et Ebrihim commença son travail de suite. Cependant, Leia, intriguée par le droïde, posa une question à Ebrihim :

Leia : Ce modèle est très inhabituel. Avec votre métier, en quoi un droïde astromech peut-il vous être utile ?

Ebrihim : Oh il l'est. Ses talents de dénicheur de données sont immenses. Et...

Q9-X2 : Je suis capable de répondre, maître Ebrihim. Inutile de parler de moi comme si je n'étais pas là.

Leia : Je ne crois pas avoir déjà vu un droïde astromech capable de parler le Basic. L'avez-vous modifié ou a-t-il été conçu ainsi ?

Q9 : Pardonnez-moi, madame, mais, comme je le disais, je suis assez grand pour répondre aux questions. J'ajouterai que je me suis modifié pour pouvoir parler.

Ebrihim : Q9, ce n'est pas une façon de s'adresser au chef de la Nouvelle République.

Q9 : Pourquoi ?

Ebrihim : Parce qu'elle pourrait ordonner de te mettre en pièces...

Q9 : Vous ne lui permettriez pas. Cette menace-là ne marche plus depuis longtemps.

Leia l'invita à faire la connaissance des enfants Solo. Ceux-là furent arrachés à leurs jeux sur la plage pour être enfermés dans une salle d'études en compagnie du Drall, lequel commença leur "éducation corellienne". Il leur proposa de visiter, dès le lendemain, les fouilles archéologiques ayant lieu à la sortie de Coronet. Jacen s'émerveilla rien qu'à l'idée de voir des tas de squelettes.

Passage à tabac

Parvenant à Coronet, Han décida de renouveler avec son passé : le passage Meteor, le quartier du Trésor... le grand marché de la capitale supposé être toujours plein de monde avait laissé place à une place vide désormais, sans échoppes ou peu. Se rendant compte que la récession avait durement frappé sa planète natale, il s'engagea sur Starline Avenue, le boulevard menant au centre ville. Le spectacle désolant s'ajoutait à la violence : des bandes s'adonnaient au saccage des derniers speeders garés sur des places de parking mais pillés de leurs instruments électroniques. Les seuls magasins ouverts étaient dédiés aux instruments de sécurité : holocaméras, champs de forces, droïdes de sécurité... Ce fut à ce moment-là qu'un lointain écho surprit tout le monde. En un clin d'œil, Han Solo se retrouva seul au milieu de la rue, sans passants, lesquels s'étaient réfugiés dans les immeubles, fermés à double tour.

Là, dans ce boulevard, ne circulaient plus que des humains vêtus de chemises brunes à la coupe sévère, aux avant-bras avec des dessins de têtes de morts et aux bottes noires ferrées. Pris dans ce tourbillon fasciste nommé Ligue Humaine, organisation paramilitaire et xénophobe, il fut pris à partie par un certain Flautis et un certain Barnley. Devant l'insistance des deux hommes à décliner son identité, il la donna. Barnley ordonna à ce qu'on l'embarque et la dernière chose dont il se souvint fut un lourd coup reçu à la base de la nuque.

Se réveillant dans une cellule obscure avec un mal de crâne, Han se demanda pourquoi il avait été enlevé, et n'eut aucune réponse. Entendant au loin des voix, il lui parvint un dialogue entre l'un de ses agresseurs et leur chef ; lequel leur ordonna de libérer immédiatement Han... libération qui s'acheva sur un nouveau coup sur la nuque. Ce dernier se réveilla il ne savait où et parvint à retrouver son speeder. Il gagna la villa, où il fut récupéré, titubant, par sa femme et les gardes.

Un dîner, ou la complainte du Gouverneur-Général

Le dîner, ayant démarré en retard, s'achevait au moment précis où les activistes de la Ligue Humaine se réunissaient autour de l'ancienne résidence du Diktat. Le Frozian Micamberlecto se laissa aller à une complainte des plus déchirantes :

Les voilà, ce soir encore. Et je n'ose pas appeler les Forces de Défense Corelliennes ou le Service de Sécurité du Peuple. Je ne suis pas certain qu'ils soient encore de mon côté. Si je leur demandais de venir, ils se joindraient au défilé... [...] Ils vont continuer ainsi, continuer pendant un moment. Néanmoins, vous avez vu le meilleur. Ils vont encore chanter un moment, puis se saouler, casser quelques vitrines et rentrer chez eux... jusqu'à la prochaine fois. Il ne fera pas bon se promener dans les rues ce soir. Je crains que vous n'ayez pas choisi le lieu idéal pour des vacances...

Han demanda s'ils agissaient toujours comme cela. Micamberlecto répondit comme le natif de Froz qu'il était : oui et non. Selon lui, 95% des habitants de Coronet ignoraient qu'il y avait une manifestation ce soir, mais les choses empiraient petit à petit. Bien qu'il eût souhaité annuler le sommet, il s'était rendu compte qu'il était désormais impossible de faire machine arrière. Et d'ajouter que si la Ligue Humaine "défendait les intérêts" des Humains, les Drall - avec les Drallistes - et les Seloniens - avec la Supratanière - faisaient de même. Et tous semblaient prêts à prendre les armes. Selon le Gouverneur-Général, l'Empire avait réussi à maintenir une bonne situation :

Micamberlecto : Il n'y a plus de puissance tutélaire pour les obliger à bien se conduire. Avant, une arme pointée sur la tempe de Corellia disait : "Soyez sages. Supportez-vous les uns les autres, ou nous vous tuerons." Aucune discussion, aucune révolte possible. Puis la guerre est arrivée, le niveau de vie s'est mis à baisser... [...] On dit que l'Empire est mort mais, sur Corellia, le corps vit, se fichant que la tête ait disparu. [...]

Han : Je le vois, mais je n'y crois pas. Je suis né et j'ai grandi dans un Secteur Corellien uni...

Leia : Du moins le pensais-tu. Ce que Micamberlecto essaie de nous dire, c'est que l'Empire a forcé les Corelliens à vivre en paix.

Han : Et maintenant nous... nous n'avons plus à faire semblant.

Han demanda si la Ligue Humaine était puissante et qui était son "chef secret", mais le Frozien ne put répondre à cette question car tous les espions des Renseignements de la Nouvelle République envoyés ici avaient été tués ou portés disparus. Leia et le Gouverneur dressèrent alors un portrait consternant de la situation : si le Secteur Corellien décidait de faire sécession, la Flotte de Défense de la Nouvelle République ne pourrait pas intervenir à temps pour sauver la situation et affronter les forces séparatistes, lesquelles auraient le temps de grossir leurs rangs. Micamberlecto émit l'hypothèse que la famille Solo et, plus important que tout, la Présidente Leia Organa Solo, par ailleurs Princesse d'Alderaan - destruction symbolique pour bon nombre d'anciens Impériaux encore sur Corellia - pourraient également être la cible d'un attentat. Il demanda aux Solo de poser le Faucon sur le toit de sa résidence pour laisser les inspecteurs néo-républicains faire une vérification de sécurité.

Excursion et archéologie

-- Le passé est devenu un enjeu. Qui était là d'abord ? Qui a la "priorité" sur tel continent, telle planète ? La mode des antiquités fait rage. On m'a raconté que des archéologues dralls, seloniens et humains se battaient pour prouver que leur espèce avait été la première à apparaître, à inventer telle technique, à investir telle région...

-- De l'archéologie politique. Voilà une carrière intéressante.

__Ebrihim à Han

Comme promis, le lendemain la famille se rendit sur les site de fouilles, accompagnée d'Ebrihim et de Q9. Un certain "Général" Brimon Yarar, de la Ligue Humaine, les accueillit - seulement les Humains ; il s'abstint de saluer les aliens, en bon xénophobe qu'il était - dans son uniforme brun et leur proposa une petite visite. Tandis que leurs parents trouvaient la visite sincèrement passionnante, Jacen Solo ressentait les sous-sols de la planète comme dégageant une impression étrange, "bizarre", car si les machines étaient poussiéreuses et l'écriture incompréhensible, cela n'empêchait pas le lieu de dégager cette atmosphère particulière.

Jaina Solo, aux côtés de son petit frère Anakin, étaient restés en arrière. Puis, ce dernier s'arrêta subitement et commença à parler au sol. Il pointa alors, à l'attention de son frère et de sa sœur, la direction opposée à celle empruntée par leurs parents.

-- Dessous ! Beaucoup de puissance qui coule !

-- Je ne sais pas ce que ces types cherchent. Mais à mon avis, Anakin vient de le trouver.

__Anakin à l'attention de Jacen et Jaina

Empruntant les couloirs d'un niveau inférieur à celui où ils étaient précédemment, les enfants Solo finirent par déboucher sur un couloir particulièrement sombre, en fait un cul-de-sac. D'après Anakin, la puissance au sol remontait vers un panneau situé sur le plafond. Jaina s'agenouilla et entreprit de porter son frère sur ses épaules. Ce dernier la dirigea jusqu'au panneau et poussa un panneau sur ledit mur. Pour sa sœur et son frère, il appuyait sur n'importe quelle touche, mais Anakin, lui, savait exactement ce qu'il faisait : une petite porte éclairée - preuve donc qu'il y avait du courant ! - lui permit de saisir une combinaison. Peu après, une section du tunnel, longue de dix mètres de large, s'ouvrit devant eux.

Je ne sais pas ce que c'est.

__Anakin

Avançant dans le couloir sombre, les trois enfants, se tenant la main, franchirent une centaine de mètres avant de déboucher dans une salle gigantesque, de cinq cents mètres de large et de la forme d'un cône, une plateforme à son extrémité, située au-dessus d'un puits au fond duquel six cônes en cercle autour d'un septième étaient disposés. Ce fut à ce moment-là que Q9 les surprit et leur demanda ce qu'ils faisaient. Surpris, les enfants crurent un instant qu'il s'agissait du "Général" de la Ligue Humaine. Anakin referma le panneau et ils repartirent tous vers les adultes. Auparavant, Jacen, avec l'aide de la Force, effaça leurs traces de pas dans la poussière.

Retrouvailles avec Kalenda

Le matin avant la visite de la fouille archéologique, Q9-X2 vint avertir Han Solo qu'il avait repéré, dans la villa d'en face, une femme à la peau sombre qui observait les moindres allées et venues de la famille. Han, soulagé de savoir que Belindi Kalenda était toujours en vie, car celle-ci - mais il l'ignorait - avait échappé à un sort funeste. Il ordonna au droïde de continuer à garder un oeil sur elle.

Le soir précédant le Sommet Commercial de Corellia, Han se glissa incognito hors de la villa, pourtant surveillée. Il se rendit alors dans celle d'en face, occupée par Belindi Kalenda laquelle, de loin, veillait à leur sécurité. Solo avait, auparavant, utilisé un code visuel calamarien. Sa pratique était, certes, un peu rouillée - "Randz-vous devhan at minuiz" - mais Kalenda avait compris. Dès qu'il entra, le Corellien déposa de l'argent ,des vêtements de rechange, la combinaison de sa propre femme, de la nourriture et des rations, ainsi qu'une lampe, un blaster de poche et un comlink. La jeune femme fut émue de ce geste mais se reprit vite. Han lui conseilla de se trouver un hôtel à Coronet. Il lui recommanda de conserver le comlink au cas où un souci arriverait, pour qu'elle puisse accourir en temps et en heure.

-- A quelle sorte d'aide pensez-vous ?

-- Il faut d'abord que je sache ce que nous affrontons... Mais j'aime avoir une carte dans ma manche.

-- Que va-t-il se passer ?

-- La guerre. La guerre de qui contre qui ou quoi, je l'ignore. Peut-être une toute petite guerre, mais une guerre tout de même. [...]

-- Il y a une taupe dans les Renseignements. Mon arrivée était connue et je m'en suis sortie de justesse.

-- C'est pire que ce que je craignais. S'ils se sont infiltrés, ils savent que nous n'avons ni soldats ni vaisseaux... [...] Si j'étais un opposant, que je veuille me débarrasser de la Nouvelle République et que j'aie accès aux informations des Renseignements, j'agirais maintenant. Ce qui ne laisse plus qu'une question. Comment vont-ils s'y prendre ?

__Kalenda à Han

Références

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