Service de Reconnaissance de la Nouvelle République

Service de Reconnaissance de la Nouvelle République

Service de Reconnaissance de la Nouvelle République
Informations générales
Origine
  • Surveillance des frontières de la NR
  • Reconnaissance et recherche de planètes ou civilisations abandonnées ou nouvelles
Apparition
  • +4-5 ap. BY
Disparition
  • +29 ? ap. BY
Type d'organisation
  • Groupements politiques
Faction LégendeLe Service de Reconnaissance de la Nouvelle République, aux ordres du Ministère d'Etat, avait pour tâche, selon les instructions personnelles de Mon Mothma, d'explorer, découvrir et cataloguer des colonies potentielles et les espèces nouvelles ou perdues.

Dans notre Galaxie, là où l'hyperespace nous fait voyager entre les étoiles plutôt que de parcourir la surface des différents mondes qui l'occupent, chacun doit se demander combien de planètes et de cultures ont été perdues jusqu'alors. Peut-être parce que pendant les périodes de chaos, comme sous l'Empire Galactique, seuls les intérêts vitaux étaient protégés. Or, comme le dit le proverbe : "Il n'y a que l'empathie qui ne nécessite aucune maintenance."

Avant l'Empire, l'Ancienne République s'était étendue, s'attachant un nombre incalculable de colonies, souvent de manière bénévole. Nombreuses elles sont à avoir été redécouvertes dans des espaces jusqu'alors peu ou pas explorés. Ces mondes reposent sur les éclaireurs du Service de Reconnaissance pour prendre contact avec les autres civilisations et maintenir des routes commerciales viables.

__Extrait du Guide Spatial du Service de Reconnaissance de la Nouvelle République

Un explorateur de la Nouvelle République

Un explorateur de la Nouvelle République

I - Histoire

Fondé peu après la Déclaration de la Nouvelle République, le Service de Reconnaissance (SDR) devait, selon les ordres mêmes de Mon Mothma, première Chef d'Etat de l'organisation qui succéda à l'Alliance Rebelle -et à l'Empire Galactique pour le contrôle de la majeure partie de la Galaxie-, allant toutefois à l'encontre du Conseil Provisoire, aller dans l'Espace Sauvage et les Régions Inconnues dans le but de prendre contact avec les mondes laissés à l'abandon ou tout simplement les mondes tombés dans l'oubli depuis la fin de la République Galactique. Elle souhaitait faire des éclaireurs du SDR les premiers liens entre lesdits mondes et la Nouvelle République, et ce, afin de rallier le plus d'espèces ou de mondes possibles à la nouvelle démocratie émergente. Son but était également de trouver de nouvelles planètes à terraformer ou tout simplement déjà habitables pour y envoyer des colons - dans son idée, les aliens ou Humains ayant vu leurs planètes anéanties par l'Empire Galactique.

**Ordre de Mission du Service de Reconnaissance de la [Nouvelle République](/encyclopedie/nouvelle-republique)** >

La République s'est donnée pour mission de redonner la liberté de penser, de choix et d'agir aux divers peuples et races que compte la Galaxie. Comme les diplomates qui représentent la Nouvelle République sur les mondes connus, le Service de Reconnaissance aura pour tâche de chercher les mondes perdus ou non découverts, tout en promettant à ces peuples l'espoir que représente la République.

Les missions du SDR sont présentées ci-dessous, par ordre de priorité :

  • Rétablir le contact avec les mondes perdus durant la guerre contre l'Empire Galactique et la Guerre Civile Galactique.
  • Découvrir des mondes peuplés par des espèces pensantes.
  • Cataloguer les colonies non enregistrées.
  • Cataloguer les mondes qui peuvent offrir des ressources potentielles ou qui seraient susceptibles d'accueillir des colons. Donner le plus d'informations possibles et détaillées sur la faune, la flore, les minéraux et les civilisations présentes.
  • Expliquer les bénéfices de la Nouvelle République aux mondes qui seraient prêts à accepter les lois de la République. Les planètes qui acceptent seront contactées par un ambassadeur formel.
  • Cataloguer les mondes réduits en esclavage par l'Empire afin que les Forces de Défense de la Nouvelle République puissent leur apporter la liberté.
  • Compléter les données de la Bibliothèque Planétaire de la République.
  • Fournir les calculs hyperspatiaux complets afin de pouvoir accéder aux nouveaux systèmes.

II - Organisation

A) Explorateurs de tous les horizons

1 - Les compagnies spécialisées

La Nouvelle République, en plus du SDR ou plus précisément en renforcement des effectifs du SDR qui seront détaillés ci-dessous, employait des explorateurs de divers horizons. D'une part, les compagnies spécialisées dans la reconnaissance, qui avaient la particularité de travailler en collaboration avec la Nouvelle République à l'issue de la signature d'un contrat de marché public, faisaient office de grandes gagnantes : celles qui avaient autrefois travaillé main dans la main avec l'Empire pouvaient, si elles le désiraient - ou du moins étaient vivement incitées à le faire -, vendre les cartes des planètes qu'elles avaient déjà explorées. Ces spécialistes de la reconnaissance devaient se conformer aux ordres de missions déterminés par Mon Mothma (voir cadre supra.) et avaient leurs spécifications bien définies à l'intérieur du contrat. Par exemple, certaines - pro-néo-républicaines - se concentraient seulement dans l'explication des bénéfices que pouvaient offrir une adhésion au nouveau gouvernement ; d'autres se bornaient à faire le recensement de tout ce qui pouvait être vivants sur une planète, etc. A la grande différence des éclaireurs et explorateurs travaillant au Service de Reconnaissance, les agents des compagnies privées ne gagnaient aucune bonification de salaire en cas de découverte d'une planète ou d'une civilisation, ce qui rendait souvent leur travail fastidieux et peu attrayant. Au contraire, la Nouvelle République espérait les attirer dans son giron afin de les contrôler : certains, excédés d'être taillables et corvéables à merci, et remettant en cause les conditions drastiques de travail imposées par leurs compagnies, les quittaient pour le SDR.

2 - Eclaireurs indépendants

D'autre part, la Nouvelle République avait également recours à des éclaireurs indépendants et de grande renommée. Après l'enquête rituelle des Services de Renseignements de la Nouvelle République, ceux-ci étaient validés par la Direction Centrale du SDR. Toute nouvelle découverte, comme pour les compagnies, ne valait aucune bonification, mais les explorateurs pouvaient faire valoir leurs droits sur une découverte auprès du Bureau des Réclamations de la Nouvelle République, et ce, en cas de divergence avec un ou plusieurs explorateurs individuels, voire une compagnie. La justice néo-républicaine procédait à une enquête et tranchait en faveur d'un requérant.

B) Organisation interne

1 - Le SDR : une bureaucratie avant tout

Difficile d'expliquer le SDR sans revenir aux origines de sa bureaucratie, souvent décriée par tous ceux qui avaient pu y avoir à faire, y compris ses propres employés. Le manque de communication des échelons supérieurs aux inférieurs, ainsi que le manque de ressources pour accomplir des missions aussi variées que celles-ci, ne faisaient pas du SDR un modèle d'efficacité renommé. Mais une bureaucratie n'a pas que ses désavantages : dans le cas du Service de Reconnaissance de la Nouvelle République, celle-ci pouvait prodiguer assistance à tous ses agents dans un délai plus que raisonnable et où que ce soit dans la Galaxie.

Le quartier général du SDR était basé au Poste Central, un gigantesque bâtiment situé en dehors de la Cité Impériale et du District Administratif, à proximité des principaux spatioports de la planète-capitale Coruscant. 2000 fonctionnaires du SDR y travaillaient. Le second quartier général, plus opérationnel qu'administratif, était basé sur Xoemefel, dans la Bordure Médiane, et occupait 20 kilomètres carrés. Cette base était dirigée par le Capitaine Hug'rer.

La hiérarchie se décomposait ainsi :

  • Sous-Secrétaire d'Etat aux Services de Reconnaissance : nommé par le Ministre d'Etat de la Nouvelle République - un des personnages les plus importants du gouvernement néo-républicain -, il a pour tâche d'appliquer les directives données par le Chef d'Etat. Il nomme son cabinet et les directeurs des différentes unités du SDR.

  • Direction du Ravitaillement : cette direction a pour charge d'approvisionner les bases du SDR en droïdes, armes, matériels techniques et militaires, ainsi qu'en nourriture et eau. Malheureusement, du fait du manque de moyens du SDR, cette direction se voyait couramment obliger de répondre aux messages des bases demandant un matériel plus avancé par des messages disant que seul le matériel standard était disponible. Les agents de cette direction étaient en contact permanent avec le Ministère des Finances de la Nouvelle République, lequel autorisait ou non l'achat. En conséquence de quoi, la technologie la plus avancée était souvent attribuée en priorité aux Forces de Défense...

  • Direction de l'Information : direction importante du SDR, la DI se chargeait d'enregistrer les nouvelles planètes - et les plaintes allant avec - de tous les agents du SDR, des compagnies privées ou des indépendants. Elle se chargeait ensuite d'actualiser la cartographie en ligne sur son site HoloNet (baptisée également la Bibliothèque des Systèmes) et diffusait la découverte à toutes les chaînes d'informations moyennant un abonnement. Ces abonnés disposaient d'une clause d'anonymat et la liste n'était donc pas divulguée. En cas d'attribution d'une planète pour des bases militaires des Forces de Défense de la Nouvelle République, ses coordonnées hyperspatiales n'étaient pas divulguées. La DI coordonnait son action avec le Sous-Secrétariat à l'Information, lequel faisait parvenir les données à l'ensemble des agences et Ministères néo-républicains. Par ailleurs, la DI ne fonctionnait qu'avec des agents des Services de Renseignements de l'Alliance, qui répartissaient par catégories les planètes selon leurs potentialités. Les listings de planètes susceptibles d'être élues au rang de bases ou de postes avancés étaient ensuite envoyés à la Direction des Renseignements de la Nouvelle République pour être étudiés avec soin.

  • Direction du Personnel : cette direction était responsable de la gestion du personnel du SDR et de leurs attributions aux bases. C'était généralement avec cette direction, notamment lors des demandes de mutations, de stages ou de droits à la retraite, que les agents du SDR avaient le plus de difficultés à faire valoir qu'ils en étaient bien membres ! Les compagnies privées et, plus encore, les indépendants pouvaient quelques fois s'arracher les cheveux à tenter de comprendre le cheminement de la pensée d'un fonctionnaire de cette direction.

  • Direction des Opérations Militaires : il arrivait parfois que le Service de Reconnaissance ait recours à l'utilisation de la force, notamment en cas d'attaques de postes oubliés de l'Empire, de pirates ou d'esclavagistes. Dans ce cas, le directeur des Opérations Militaires, en collaboration avec l'Etat major des Forces de Défense et du Sous-Secrétaire du SDR, prenait la décision d'envoyer ou non ses détachements, estimés quant à eux à un peu plus de 50 000 hommes. Tous entraînés au cours d'une formation spéciale des Forces de Défense, ils étaient officiellement rattachés au SDR mais les Forces de Défense, prétextant régulièrement des besoins imminents dans la Guerre Civile Galactique - qui ne prenait pas fin - avaient tôt fait de les leur retirer. Elles préféraient par ailleurs attaquer elles-mêmes une cible militaire ou criminelle que de laisser faire le SDR. Le Ministre d'Etat suivait par ailleurs régulièrement les décisions de l'Etat major. Cela réduisait le SDR à un "garde du corps" des frontières extérieures de la Nouvelle République : les "Soldats Eclaireurs", comme les appelaient leurs collègues des Forces de Défense, se sentaient par ailleurs démotivés d'être l'objet de telles tractations politiques alors qu'ils souhaitaient accomplir correctement les missions pour lesquelles on les payait.

Les agents du ravitaillement au travail

Les agents du ravitaillement au travail

2 - Système légal de l'exploration et de la découverte de planètes

Comme le Département Judiciaire à l'époque de la République Galactique ou de l'Imperial Survey Corps, organisme ennemi appartement à l'Empire Galactique, le Service de Reconnaissance de la Nouvelle République avait pour tâche de faire appliquer le droit primaire qui régissait l'exploration et la découverte de planète. Affichant clairement sa préférence pour le respect de la loi écrite, la Nouvelle République fit des agents du SDR les gardiens du code improvisé sur la reconnaissance des planètes. On pouvait le résumer ainsi :

  • l'exploration et la reconnaissance ne nécessitent aucun permis particulier, ni le paiement d'aucune taxe. Les éclaireurs sont libres d'aller et venir dans tous les secteurs sous contrôle de la Nouvelle République et au-delà de ses frontières, et ce, dans la mesure où ils ne constituent pas un danger pour ses intérêts vitaux. Par exemple, si une zone vient à être mise en quarantaine, personne ne devra y pénétrer sous peine de poursuite ; de même dans une zone de guerre : les éclaireurs prennent le risque d'être arrêtés et jugés comme agents ennemis. Tout explorateur souhaitant s'aventurer dans les zones qualifiées "hostiles" par les autorités néo-républicaines doivent s'acquitter d'un permis spécial.

  • le droit néo-républicain reconnaît les planètes comme des propriétés à part entière. Lorsqu'un particulier ou une compagnie viennent à prendre possession d'une planète, ils en possèdent également la propriété spatiale équivalente à un certain radius fixé au préalable par les autorités de la SDR. La Nouvelle République reconnaît le droit aux gouvernements planétaires de prendre possession de l'intégralité de leurs systèmes, si l'une des planètes est la possession d'un particulier ou d'une compagnie, privilégiant ainsi le bien public au détriment du bien privé. Le droit affirme également qu'il est possible pour des particuliers ou des compagnies d'échanger des planètes dans la mesure où le SDR en est informé au préalable.

  • dans le cas où des planètes découvertes abriteraient des espèces pensantes, celles-ci seraient de facto les propriétaires des planètes, et ce, qu'elles choisissent ou non de rejoindre le nouveau gouvernement. Toute activité économique, et en particulier l'exploitation des ressources naturelles, devra faire l'objet d'un accord préalable des espèces. La Nouvelle République s'arroge d'ailleurs le droit de décider pour le bien des espèces en cas de crise. (NB : cette loi était déjà en vigueur sous l'Empire Galactique mais son utilisation était faite dans bien des cas qui ne relevaient pas de la crise, notamment en déclarant que certaines espèces n'étaient pas pensantes pour s'arroger le droit d'exploiter les ressources planétaires.) Les explorateurs individuels et les compagnies privées doivent rapporter toute découverte aux agents du Service de Reconnaissance de la Nouvelle République sous peine de poursuites judiciaires.

  • les planètes sans espèce pensante peuvent être réclamées comme propriétés de la/les personnes l'ayant découverte, à condition qu'elles n'eussent pas été découvertes au préalable. Son ou ses découvreurs peuvent réclamer l'intégralité du système et a/ont un an pour établir une colonie, sous peine de quoi le système sera saisi par la Nouvelle République. Le gouvernement entend par colonie une ville, s'il s'agit d'une planète habitable, ou une station spatiale ou au sol s'il s'agit d'une planète ou d'un système inhabitable. La Nouvelle République n'est pas concernée par cette loi : si un agent du SDR découvre une planète, elle et son système appartiennent immédiatement et dans leur intégralité à la Nouvelle République. Elle est dispensée d'y construire une base et peut la revendre immédiatement.

  • un droit de propriété sur une planète et de son système peut être revendu à la discrétion du propriétaire. Il n'y a pas de limite de population à la vente d'une planète, pas plus qu'il n'y a d'interdiction pour que le nouveau propriétaire les en expulse. Toutefois, la Nouvelle République peut être saisie par ladite population si elle fait état de violations de ses droits inaliénables.

  • les propriétaires des planètes sont libres de faire venir les compagnies qu'ils souhaitent pour exploiter les ressources et sont libres de fixer le quota de colons. La Nouvelle République n'a qu'un droit de regard général, en particulier si la planète abrite des activités de piraterie, de criminalité organisée, voire sert à installer une base avancée impériale. Toute planète ou système qui s'affilient à la Nouvelle République doivent payer des taxes en conséquence ; toutefois, si la colonie est de petite taille et que ses revenus sont maigres, le gouvernement l'exempte de taxes. Les services du Ministère des Finances se réservent par ailleurs le droit de faire une enquête en cas de revenus importants non déclarés.

  • enfin, les agents du Service de Reconnaissance doivent veiller à l'application desdites lois exposées précédemment. Ils ne doivent en aucun cas faire de mal à une espèce pensante, ou alors seulement en cas de légitime défense. Ils ne doivent pas injurier une culture. Les agents doivent rapporter toute transgression de ses règles par un autre agent, groupes d'agents ou compagnies privées à leurs supérieurs, sous peine d'être considérés comme complices. Le Sous-Secrétaire diligentera une enquête en fonction de la gravité des actes reprochés.

Une équipe du SDR se prépare au départ

Une équipe du SDR se prépare au départ

III - Détails des missions

A) Formation

1 - Première mission

Difficile de supporter une mission d'exploration de six mois quand on n'y est pas habitué. Les vétérans du Service de Reconnaissance, ayant déjà effectué ce type de travail un peu déroutant sous l'Alliance Rebelle, avaient pour habitude d'être les formateurs des nouveaux, des "bleus", afin de leur apprendre le métier. La première mission vise à être inséré au sein d'une unité du SDR pour faire comprendre à la recrue de quelle manière elle doit se comporter dans un environnement qu'elle doit, prioritairement, considéré comme hostile car inconnu. Ce type de mission est souvent risqué car elle a le plus haut taux de pertes : la plupart des cadets se voient recevoir des honneurs posthumes et leurs familles leurs effets personnels avec, parfois, des lettres des personnes ayant travaillé peu de temps à leurs côtés. Pour les survivants, la mission se doit avant tout d'être une réussite : le cadet ne doit en aucun cas paniqué s'il découvre une espèce pensante ou une présence impériale, et ce, car il n'est pas équipé de faux blasters et d'un faux équipement comme à l'entraînement. Si le cadet réussit le test, son conseiller valide la phase suivante.

2 - Première croisière à bord d'un vaisseau-test

La vie à bord d'un vaisseau en hyperespace - ou non - n'a rien de réjouissant quand on l'a expérimenté ; elle l'est encore moins lorsque des agents doivent parcourir la moitié de la Galaxie pour se rendre dans des systèmes et secteurs inconnus. Afin de pallier à toutes les difficultés, le SDR a mis en place un entraînement spécial dans un vaisseau-test composé de quatre recrues et de deux vétérans. Au cours de l'entraînement, ils auront à faire avec des pannes diverses, des simulations d'attaques, lecteurs des senseurs, écriture des rapports de pré-exploration, etc. Les cadets sont généralement notés sur leurs capacités à comprendre les conseils des vétérans et à en faire bon usage.

3 - Salaire, bonus et promotion

Un agent du SDR est payé 500 crédits néo-républicains par mois à son début de carrière, mais la grille des salaires variant peu, on peut estimer qu'un salaire de vétéran (généralement à partir de deux ans de service) n'excédait pas les 700 à 800 crédits. En outre, et indistinctement du grade, un agent pouvait toucher une prime pouvant varier de 1000 crédits par planète étant potentiellement habitable, jusqu'à 0.005% de sa valeur, calculée par l'Autorité de Colonisation en fonction des ressources découvertes dans ses sous-sols. De ce point de vue, il était à peu près sûr que les agents du SDR ne l'avaient pas rejoint par goût de l'argent, mais simplement de l'aventure. Ils étaient également couverts en cas d'accidents et un fonds d'indemnisation des familles d'éclaireurs avait été mis en place à la suite du taux élevé de pertes en cours de mission. Autre avantage : en tant qu'agents de la Nouvelle République, ils bénéficiaient de tarifs avantageux dans toute enseigne ayant un partenariat avec le gouvernement, et notamment les chaînes d'hôtels comme Courier Service, laquelle couvrait une grande partie de l'espace néo-républicain et en particulier les mondes frontaliers. De nombreuses passerelles de carrières existaient, notamment la possibilité de passer les concours internes pour devenir agent des Services de Renseignements de la Nouvelle République ou bien obtenir un grade dans le corps des éclaireurs des Forces de Défense.

Pour motiver leurs agents, les bureaucrates du Service de Reconnaissance avaient mis en place des unités d'élite du SDR, auxquelles on pouvait accéder selon un code très particulier, lequel différait selon l'unité. Dans le cas de l'Unité Nova, la plus prestigieuse, éminemment respectée et connue de tous les soldats des Forces de Défense, il fallait avoir au moins deux années de service derrière soi et avoir découvert au moins cinq planètes habitables. En échange, l'agent recevait un écusson et des ordres de mission plus intéressants pouvant faire l'objet de primes potentielles. Certains, à l'issue de l'entrée au sein de l'Unité Nova, choisissaient tout simplement de rejoindre la force d'intervention de 50 000 hommes. Cette unité possédait d'ailleurs un bar très select au sein même du Poste Central.

Tout métier comporte ses risques...

Tout métier comporte ses risques...

B) Le goût de l'aventure ?

Pour un éclaireur, il faut avoir le goût de l'aventure. Pas seulement celui de lire tous les jours sur Galaxy NewsNets les nouvelles découvertes, mais le souhait de faire la découverte. Un éclaireur vit pour le plaisir de passer à proximité d'une étoile morte, pour slalomer dans un champ d'astéroïdes, se poser sur des planètes inexplorées et rencontrer des espèces nouvelles.

__Extrait du Guide Spatial du Service de Reconnaissance de la Nouvelle République

1 - Diverses missions

Diverses missions peuvent occuper un éclaireur membre du SDR :

  • mission diplomatique : un agent peut être dépêché en assistance à un diplomate de la Nouvelle République qui doit convaincre une nouvelle espèce de rejoindre le gouvernement, mettant à sa disposition un siège au Sénat ou une représentation au sein du centre administratif de la planète-capitale. Dans ce cas, l'agent fait plutôt œuvre de garde du corps du diplomate, généralement accompagné d'une petite délégation. Son arrivée est précédée d'un briefing expliquant rapidement les coutumes de l'espèce nouvellement découverte.
  • mission d'enquête sur une présence impériale : ce type de mission est particulièrement risqué car les agents du SDR sont particulièrement mal équipés pour faire face à une armada impériale en bonne et due forme. La mission consiste souvent à pénétrer au cœur d'un système, à tester les défenses et faire demi-tour pour envoyer un rapport détaillé à la base. Celle-ci, en fonction des renseignements établis, privilégie ou non la solution qui consisterait à envoyer le corps expéditionnaire du SDR ou bien fera appel aux Forces de Défense pour régler rapidement le problème.
  • contrôle des frontières et lutte contre la criminalité : les mondes frontaliers de la Nouvelle République sont souvent les moins à même d'assurer leur sécurité et dépendent entièrement de la présence des agents du Service de Reconnaissance pour établir un semblant d'ordre.
  • (re)découverte d'une planète ou d'une espèce : il s'agit de la mission la plus délicate car les agents ont, selon leur code régissant leur profession, interdiction de tirer sur une espèce, ou alors seulement en cas de légitime défense. La routine veut que le vaisseau envoyât un rapport préliminaire à la base opérationnelle avant de demander son accord pour s'y poser. Si accord il y a, le rapport est complété avec les ressources potentiellement viables qui pourront être découvertes. Si les agents découvrent une espèce, ils ont ordre d'avertir les autorités néo-républicaines de leur découverte. S'ils ne découvrent pas d'espèce, la faune peut être prélevée selon des quotas très stricts afin de ne pas bouleverser l'équilibre écologique de la biosphère.
Il est parfois difficile de se faire comprendre

Il est parfois difficile de se faire comprendre

2 - Equipement

Rappelle-toi de ce que dit Burt, petit. Un éclaireur ne peut être bon que s'il a un bon équipement. Prends-en bien soin comme de ta mère et ne le malmène pas.

__Burt Jaxton, vétéran de l'Unité Nova

Avec un équipement de plus d'une vingtaine de kilogrammes, l'éclaireur ou l'explorateur pouvaient généralement faire office de soldats en campagne plutôt que de scientifiques. Mais comme le disait Burt Jaxton : l'équipement fourni, bien que souvent de qualité moyenne et standardisé, était vital. Ainsi, chaque agent recevait une combinaison taillée sur mesure équipée de cartouches d'oxygène - ou d'autres composées selon la race de celui qui la portait - permettant de survivre pendant 18 heures à une atmosphère hostile sans recharger. Cette combinaison allait de paire avec une armure. Pour transporter leurs paquetages, les éclaireurs disposaient d'un Droïde MULE 41LT-R pouvant soulever jusqu'à 2 mètres cubes de fournitures, voire d'une barge supplémentaire, laquelle pouvait soulever jusqu'à 200 kilos. Lesdits paquetages étaient composés de Datapads, d'un Blaster DL-68 de la firme BlastTech, d'une tente permettant de survivre à des conditions météorologiques très difficiles pendant trente heures, d'un chauffage portatif, d'un rechargeur universel (capacité de rechargement de 20 heures), de rations et, plus important que tout, d'un extracteur d'eau (capable de purifier tout type d'eau en moins de cinq minutes ou d'aspirer l'humidité de l'air en quatre à douze heures).

En outre, l'agent avait à sa disposition un large éventail d'attirail scientifique connu sous le nom de Mini-Laboratoire, qui lui permettait de prélever des échantillons, de les analyser et de relayer ces analyses via son Datapad vers son vaisseau, et de là à sa base opérationnelle. Un multipack (composé de trois médipacks, deux paires de gants, deux masques respiratoires, 24 filtres respiratoires et des rations pour une semaine) ainsi qu'un transpondeur d'urgence complétaient le tout.

3 - Vaisseaux utilisés

Références

Beaux Livres
  • Galaxy Guide 8: Scouts, 1993

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