Rodia

Rodia

Rodia
Données astronomiques
Région Galactique
  • Bordure Médiane
Système stellaire
  • Tyrius
Secteur galactique
  • Doldur
Etoile(s)
  • Tyrius
Lune(s)
  • Eiska
  • Enak
  • Soomana et Yasooska
Durée du jour
  • 29 heures standard
Durée de l'année
  • 305 jours standard
Caractéristiques
Type de planète
  • Tempérée
Gravité
  • Normale
Atmosphère
  • Respirable
Diamètre
  • 7 548 kilomètres
Climat
  • Tropical
Données socioculturelles
Population estimee
  • 1.4 milliard
Espèces natives
  • Rodiens
Langues parlées
  • Rodien
Villes connues
  • Iskaayuma
  • Equator City
  • +3
Endroits remarquables
  • Iles de An'yettu
  • Mer de Wesessa
Planète LégendeRodia, planète natale des Rodiens, était située dans la Bordure Médiane.

Description

Rodia, capitale du secteur Doldur, était la planète natale des Rodiens au climat tropical, au sol prospère et humide et à la faune riche. L'essentiel de la population vivait sur deux continents, Betu et Encheeko, ainsi que sur une multitude d'îles (An'yettu et Wessesa), baignées par un océan, Rodiak, et deux mers, Wessesa et Ioliu. Une grande partie de ces deux continents était recouverte par une épaisse forêt équatoriale primaire, où la faune se développait à foison. Il n'est donc pas hasardeux que la vie et la société des Rodiens se soient tournées exclusivement autour de la chasse. Malgré tout, les Rodiens n'étaient pas au sommet de la chaîne alimentaire sur leur planète. D'autres prédateurs, plus dangereux encore, n'hésitant pas à s'aventurer hors de la jungle, traquaient les Rodiens et les dévoraient. Les Rodiens comprirent alors que leur seule chance de survie était d'utiliser cette jungle à la fois comme un avantage - elle contribuait à leur assurer à manger - et comme une arme - les premières cités rodiennes et les clans qui en résultèrent se développèrent avec la jungle comme unique frontière -. La vie des Rodiens était rythmée par des guerres incessantes et des jeux sanglants auxquels tous les clans étaient "conviés", devenant davantage une forme d'habitude puisque les Rodiens eux-mêmes perdirent de vue la véritable raison des guerres les opposant. Pour l'essentiel d'entre eux, les Rodiens étaient des urbains, se concentrant dans les principales villes de la planète.

Vue d'Equator City

Vue d'Equator City

Tout d'abord, Equator City était la première capitale officielle de Rodia, située sur le territoire du clan Tetsu. Cette ville était l'une des plus urbanisée et la plus visitée de la planète. En effet, c'était à cet endroit que les mœurs des Rodiens changèrent pour se tourner vers le reste de la galaxie. Equator City, pour tous visiteurs qui y mettaient les pieds la première fois, pouvait ressembler à un gigantesque bouge: casinos, boîtes de nuit, restaurants pour tous les goûts. C'était aussi le lieu de tous les trafics: Equator City était la plaque tournante des relations entre les seigneurs de clans rodiens et les organisations criminelles, comme le Soleil Noir, grâce à son gigantesque spatioport. Malgré la guerre provoquée par Navik le Rouge, sur laquelle nous reviendrons, Equator City ne perdit pas de sa superbe lorsqu'elle ne fut plus capitale de la planète au profit d'Iskaayuma.

Cette dernière était la capitale du clan Chattza, le clan de Navik. La ville, située en bord de mer comme sa rivale, avait développé des activités commerciales lucratives qui lui avaient fourni les moyens de se payer une armée en bonne et due forme et de s'imposer comme la ville du meilleur des clans. Pour tous regards extérieurs à Rodia, la ville paraissait sale, laide et triste. Très tôt, Iskaayuma s'était spécialisée dans la fabrication d'armes, sans pour autant se soucier de la pollution générée par ces industries. En résulta un smog recouvrant la ville, qui commença à se vider sous le règne de Navik. La ville accueillait, en plus du Quartier Général de la Flotte de Défense planétaire, l'Eanca Goa-Tao, le bâtiment où la Guilde des Chasseurs du Grand Protecteur des Rodiens réunissait ses meilleurs chasseurs, qui y trouvaient de l'emploi assez facilement. La cérémonie de l'Atiang s'y déroulait.

Plan de la capitale de Rodia, Iskaayuma

Plan de la capitale de Rodia, Iskaayuma

Enfin, le dernier lieu symbolique de Rodia restait sans nul doute la province de Chekkoo, une enclave de 200 000 Rodiens vivants en pleine jungle. Ces derniers, pour se protéger des prédateurs, avaient construit un périmètre de défense composé de quatre murs et d'une haute tour. Des missions quotidiennes composées de chasseurs sortaient de l'enclave afin de nettoyer les principales routes envahies par la jungle chaque année. Ces routes étaient les seules voies d'accès du monde civilisé jusqu'à cet avant-poste, qui ne fut jamais abandonné par ses habitants. Au contraire, l'enclave de Chekkoo attirait les plus célèbres chasseurs, y compris ceux du Grand Protecteur. L'enclave faisait l'objet d'une protection particulière, hors de toutes les juridictions des clans. Les Chekkoo, aussi pauvres qu'ils étaient, se voulaient les garants des traditions rodiennes. Ils allèrent jusqu'à s'opposer à Navik, prétextant que ce dernier était impur pour accéder au titre de Grand Protecteur.

Rodia

Histoire

Rodia avait rejoint la République Galactique à une époque indéterminée. Sous la Crise Séparatiste, Onaconda Farr représentait la planète au Sénat Galactique et membre du Comité Loyaliste. Il fut d'ailleurs au cœur d'un curieux scandale avec le sénateur d'Iseno, Ronet Coorr, concernant la protection de la planète Rodia contre la planète Duro, pourtant exposée aux attaques de la Confédération des Systèmes Indépendants. Après la prise de Duro, le sénateur fut remplacé. Il fut certain que la planète fut elle-même attaquée par les forces Séparatistes sur la lignée de Duro, vraisemblablement par le Général Grievous (1). Après la fin de la Guerre des Clones et la proclamation de l'Empire Galactique, Rodia fut annexée, mais pas à la manière de nombreuses autres planètes de la galaxie: un gouverneur y fut installé mais ce dernier était acheté par les clans en échange de prises de fauves. Les Rodiens pouvaient ainsi pratiquer librement leur métier de chasseur de primes, avec l'aide de contrats passés par l'Empire.

Malgré la présence de l'Empire sur la planète, l'ultime rassemblement des clans eut lieu, dans le sang. Navik le Rouge, chef du clan Chattza, prétextant que le chef du clan Tetsu, Greedo le Vieux, ne souhaitait pas mener les combats de gladiateurs, lança une gigantesque offensive à l'encontre des Tetsus et de leurs alliés, réprimant dans le sang les révoltes des autres clans. Les Chekkoo, nous l'avons dit, s'opposèrent à lui mais rien n'empêcha son accession au rang de Grand Protecteur des Rodiens. Greedo fut assassiné et sa famille fut forcée de quitter Rodia pour Nar Shaddaa. Les seuls Rodiens du clan survivants, à l'instar d'Avaro Sookcool, avaient des connaissances dans le milieu du crime assez puissants pour leur éviter la purge. Néanmoins, Equator City ne fut plus la capitale, et ce au profit d'Iskaayuma. Navik rassembla autour de lui les autres chefs de clans alliés, ainsi que ses anciens ennemis, et dirigea la planète d'une main de fer.

Ce fut sous son impulsion, et suite à un accord passé avec le nouveau Chef d'Etat Bothan, Borsk Fey'lya, que Rodia rejoignit la Nouvelle République. La planète prit par à la guerre contre les Yuuzhan Vong mais malgré leurs talents de chasseurs, les Rodiens ne parvinrent pas à repousser les envahisseurs extragalactiques lorsque ces derniers mirent le pied sur la planète. Les Rodiens qui ne parvinrent pas à fuir la planète furent réduits en esclavage. Ils furent transformés par les modeleurs Vong en de terrifiantes bêtes de guerre, les Vagh Rodiek. Lorsque les envahisseurs furent battus, Rodia fut reconquise par l'Alliance Galactique et terraformée afin que les survivants puissent la repeupler.

(1) Cette allégation résulte d'une image issue du Star Wars Miniatures: Clone Strike, de Wizards of the Coast, représentant un Rodia face à un droïde de combat B2.

Références

Beaux Livres
  • Star Wars l'Atlas, 2009
  • The New Essential Guide to Alien Species, 2006
  • Shadows of the Empire Sourcebook, 1996
  • Shadows of the Empire Planets Guide, 1996

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