L'Alliance Rebelle utilisait deux modèles d'Y-Wing durant la Guerre Civile Galactique : le modèle pour un seul pilote, le BTL-A4, et celui pour un pilote et un canonnier, le BTL-S3. Le modèle deux places permet au canonnier de regarder à l'arrière et de contrôler la tourelle à ion. Le pilote et le canonnier ont tous deux la capacité de s'éjecter au cas où le vaisseau serait en perdition. Concernant la propulsion, le chasseur Y-Wing est équipé de deux propulseurs massifs à ions type Koensayr R200. Dans l'atmosphère, ces engins à fission à ions fonctionnent en corrélation avec de puissants répulseurs, ce qui permet au chasseur-bombardier d'atteindre la vitesse de 1 000 kilomètres par heure. La manœuvrabilité des Y-Wing est assez réduite, surtout à cause des réacteurs massifs, qui empêchent le chasseur de tourner aisément.
Le générateur d'hyperdrive du Y-Wing, de type R300-H, permet de classer le chasseur dans la classe 1. Le modèle à double siège S3 n'a pas d'hyperdrive tandis que dans le modèle A4, c'est-à-dire pour un seul pilote, le siège du canonnier est remplacé par un navordinateur. Hyperdrive, répulseurs et systèmes subliminiques sont contrôlés par un ordinateur type Subpro NH-7. Tout comme le X-Wing, le Y-Wing possède des cellules Thiodyne O3-R cryogéniques afin de refroidir le réacteur à ion.
Le chasseur Y-Wing a été crée comme un chasseur d'attaque, capable d'un combat à un contre un grâce à sa puissance de feu et la résistance de ses boucliers. Mais l'Alliance Rebelle modifia aussi ces chasseurs pour en faire des bombardiers, jusqu'à ce qu'ils soient remplacés par les nouveaux B-Wing, mais pas avant quelques années. On assignait souvent les Y-Wing pour défendre les bases ou pour faire des raids sur des convois Impériaux. Nombreux furent les Y-Wing à être réutilisés en courriers pour les Services de Renseignements, où l'espace du canonnier fut remplacé par un compartiment à bagages.