Miru Nadrinakar

Miru Nadrinakar

Miru Nadrinakar
Données biographiques
Genre
  • Féminin
Espèce
Époque
Personnage CanonNée sous la République Galactique, Miru Nadrinakar avait décidé de s'opposer au régime tyrannique de Palpatine en rejoignant les rangs de la Résistance Corellienne.

Née sous la République Galactique, Miru n'était encore qu'une enfant lors de la Proclamation de l'Ordre Nouveau. Fille d'un historien vraisemblablement brimé par les sbires de l'Empereur Sheev Palpatine, elle rejoignit des années plus tard les rangs de la Résistance Corellienne afin de luter contre le régime tyrannique. Environ neuf ans après la fin de la sanglante Guerre des Clones, elle apprit, sans doute grâce à un espion, que les Forces Armées Impériales allaient frapper sous peu des cellules rebelles, dont la sienne. Déterminée à prévenir ses camarades de l'attaque imminente, elle prit les commandes d'un chasseur à destination de Corellia. Malheureusement, un problème n'arrivant jamais seul, elle ne tarda pas à être interceptée par une frégate de l'Empire Galactique.

Étant visiblement dans l'incapacité de se réfugier en Hyperespace, Nadrinakar trouva les coordonnées d'une lune anonyme proche, dans un vieux fichier de son groupe d'opposants, jadis colonisée par les Geonosiens avec le nom d'un contact, Antron Bach, qui pourrait certainement lui apporter de l'aide. Poursuivie par des TIE, elle s'écrasa à la surface de l'astre céleste, non sans avoir au préalable détruit les moteurs du vaisseau ennemi. Bloqué de l'autre côté du système stellaire, ce dernier mettrait au moins trois heures à la rattraper. Au moment même où elle ouvrit la verrière de son appareil en flammes, la pilote se retrouva nez à nez avec Bach qui avait suivi le crash. Malgré sa jambe blessée, elle n'avait plus besoin de partir à sa recherche.

Les présentations faites, il la conduisit en sécurité dans une crypte aménagée. Là, elle y découvrit une collection impressionnante de reliques Jedi : des journaux et des archives issus de plusieurs temples, des cartouches de données, des Sabrelasers brisés, des parchemins, des manuscrits et des tracts philosophiques. L'ermite, ancien antiquaire, lui expliqua que Maître Uvell l'avait chargé de mettre en sécurité et de protéger tous ces objets ici-même au lendemain de l'Ordre 66. Une mission qui lui tenait à cœur. Quand Miru lui demanda de lui donner un moyen de transport pour lui permettre de repartir au plus vite, il refusa. Du moins pas tant que ses poursuivants n'auraient pas renoncé à la retrouver. Si les Impériaux venaient à voir un engin décoller, ils ne mettraient guère de temps à en déduire la présence d'une base et à détruire les artefacts entreposés. Par ailleurs, il fallait également couper le générateur de puissance qui lui fournissait l'électricité, l'eau et le filtrage de l'air. La source d'énergie se trouvait à l'intérieur du centre industriel abandonné par les êtres insectoïdes, dont l'unique point d'entrée possible se situait au sommet d'une mesa.

L'ascension jusqu'à l'objectif se passa sans difficulté majeure, mais le duo déchanta lorsqu'il découvrit trois Stormtroopers et un officier, munis de macrojumelles et de télémètres, pratiquement debout sur la trappe d’accès camouflée. Antron se présenta à eux, tel un vieil excentrique, pour leur expliquer qu'il avait assisté à l'accident et que leur cible s'était enfuie vers les forêts sèches. Les troupes de choc refusèrent de croire à son histoire et le mirent en joue. Miru, plus directe, les abattit. Seulement, la neutralisation de la compagnie de débarquement poussa les TIE à bombarder sa dernière position connue. Les deux Humains réussirent néanmoins à descendre dans les tunnels sans se faire repérer. Une fois en sécurité, Nadrinakar surprit son partenaire d’Infortune. Voyant sa détermination à vouloir protéger à tout prix l'héritage des Jedi, elle lui expliqua ne pas pouvoir se permettre de le mettre en péril. Bach fut sujet à une soudaine prise de conscience. Il l'envoya ensuite s'occuper d'un soi-disant générateur de secours qui prendrait le relais dès qu'il aurait désactivé l'unité principale.

Contre toute attente, la rebelle se retrouva dans un hangar avec un navire à sa disposition. Prêt à se sacrifier pour la cause d'autrui, à l'image des serviteurs du Côté Lumineux de la Force, il avait finalement décidé de lui laisser une chance de sauver la Résistance Corellienne. Il prit soin de sceller les portes derrière Miru au cas où elle tenterait de rebrousser chemin, d'ouvrir celles nécessaires à son décollage et de préparer une série de distractions destinées à attirer l'attention de la frégate en approche. Sa bravoure permit probablement à la jeune femme de sauver ses compagnons d'une mort certaine...

L'auteur de la nouvelle *The End of History*, Alexander Freed, situe les événements de son histoire environ 10 ans avant la [Bataille de Yavin](/encyclopedie/bataille-de-yavin).
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Références

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