Belgaroth

Belgaroth

Belgaroth
Données astronomiques
Région Galactique
  • Mondes du Noyau
Système stellaire
Etoile(s)
  • Matanya A et Matanya B
Lune(s)
  • Tregan et Tyrel
Durée du jour
  • 20 heures standard
Durée de l'année
  • 300 jours
Caractéristiques
Type de planète
  • Urbanisée
Gravité
  • Normale
Atmosphère
  • Respirable
Diamètre
  • 6500
Climat
  • Aride
Données socioculturelles
Population estimee
  • 10 millions d'habitants
Espèces résidentes
Langues parlées
Villes connues
  • Belgar
Endroits remarquables
  • Upside
  • Dépôt de Férailles
Planète LégendeBelgaroth était une planète-décharge, semblable à Ord Mantell ou Bonadan.

Description

Planète située dans les Mondes du Noyau, Belgaroth était réputée comme étant particulièrement inhospitalière. En effet, la géologie et les conditions astrographiques s'y portaient bien : la surface de la planète était parcourue d'immenses canyons et de montagnes escarpées, entrecoupées de rares vallées ou de plaines. La planète était éclairée par deux soleils, Matanya A et Matanya B, l'un orange et l'autre jaune. Le second se levait d'abord, durant les courtes vingt heures standard que durait la période de rotation, et le premier le suivait à un quart d'heure d'intervalle. Malgré la présence de deux soleils, Belgaroth possédait deux larges océans d'une couleur brunâtre, résultant des dépôts de sédiments sur ses fonds. Outre ces deux soleils, la planète possédait deux lunes, Tregan et Tyrel qui, en dehors de leurs rôles respectifs sur la création des marées, avaient été reconverties par la Marine Impériale comme cibles pour les tirs de turbolasers des enseignes artilleurs des vaisseaux de guerre.

Si la planète était connue pour être inhospitalière, sa réputation était loin d'avoir éloigné les colons : ces derniers étaient nommés Belgariens et étaient environ dix millions, dont 90% d'humains. Ils qualifiaient leurs saisons de "froide et humide", "gadoue", "chaleur et humidité" et enfin "plus de pluie". Pour les Belgariens, les voyageurs ne venaient pas sur Belgaroth pour le temps : il s'agissait de malfrats (contrebandiers et autres criminels). Les voyageurs respectables n'y mettaient pas les pieds, se contentant d'aborder la station spatiale en orbite. Les colons étaient en majorité des Humains descendants des premiers colons. Le reste était des malfrats, des fugitifs et des aventuriers, Sullustéens, Rodiens et Twi'leks pour l'essentiel d'entre eux.

La population de Belgaroth se répartissait sur trois lieux. Le premier était la capitale planétaire, Belgar, une cité dont les maisons étaient fabriquées avec les boues sédimentaires de la mer. Ses immeubles, fabriqués avec des matériaux précaires, accueillaient au rez-de-chaussée des boutiques, des marchands et des cantinas en tous genres. Belgar était aussi la ville qui accueillait le seul spatioport de la planète, à proximité duquel était situé le Mégabar de Xot, un bouge sans nom, rendez-vous des spationautes de passage sur la planète, et où l'on pouvait avaler rapidement un demi-verre d'alcool ou un casse-croûte sur le pouce avant de repartir. La cité était administrée par le Chef de la Cité, ersatz de maire, disposant de pouvoirs étendus, notamment sur la milice composée essentiellement de criminels. Deuxièmement, en bordure de Belgar, sur une surface de 900 kilomètres carrés, était située la décharge connue sous le nom de Dépôt de Ferrailles, semblable à celle d'Ord Mantell ou de Bonadan où les industriels et particuliers, ainsi que les entreprises chargées de la récupération, déposaient des quantités de matériels obsolètes pouvant atteindre à certains endroits soixante mètres de haut : armes, droïdes, vaisseaux, matériaux toxiques. C'était le repaire des criminels de la planète et des systèmes environnants.

Vue du Dépôt de Ferrailles

Vue du Dépôt de Ferrailles

Histoire

Plus de six cents ans avant la Bataille de Yavin, Belgaroth fut découverte et colonisée par une paire d'exploreurs free-lance, et fut nommée selon l'assemblage de leurs deux prénoms : Belgar Overlord et Roth Skimm. Ils y installèrent un avant-poste et une station de ravitaillement. Malheureusement, le destin des deux hommes devait illustrer l'avenir de la planète : après une partie de cartes qui tourna mal, les deux hommes s'entre-tuèrent. Auparavant, ils avaient lancé une campagne de colonisation, qui eut malheureusement peu d'échos, mais amena tout de même des centaines de travailleurs humains, qui firent de la minable station une ville, Belgar, avec son spatioport. Lorsque l'Empire Galactique prit le pouvoir suite à la Guerre des Clones, la Marine Impériale fit de Belgaroth - située dans les Mondes du Noyau, rappelons-le - un centre d'entraînement et de tests, ainsi qu'un terrain de manoeuvres. La population n'avait pas son mot à dire, bien qu'elle souhaitait rester neutre dans le conflit de la Guerre Civile Galactique, et qu'elle fut opposée à la mainmise de sa planète, mais les émissaires de la Marine expliquèrent que l'arrivée de l'Empire sur la planète pouvait être une chance. Certains se laissèrent séduire, mais ils furent peu. L'Empire installa un chantier spatial orbital - baptisé Upside par les Belgariens - chargé d'accueillir les destroyers et les opérations d'entraînements. Deux ans après son installation, l'Empire ordonna à l'administrateur, le Lieutenant Brivyl Goss, de détruire le dock...

Ce fut une manne financière pour Belgaroth : les techniciens et administrateurs impériaux furent des proies faciles pour les criminels belgariens, tandis que les Stormtroopers venaient en permission dans les cantinas locales. La planète restait cependant peu opprimée par l'Empire : un simple escadron de TIE Fighters surveillait les routes d'accès au système, tandis que peu à peu la station orbitale sombra dans l'oubli. Lorsque la Nouvelle République prit le pouvoir et renversa la faible présence impériale, Belgaroth n'était même pas au courant des événements. Le nouveau gouvernement galactique renversa la faible présence impériale et entreprit de parlementer avec le Chef de Belgar pour que la planète soit représentée au Sénat.

Références

Beaux Livres
  • Coruscant and the Core Worlds, 2003

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