Située dans le secteur Nembus, Carosi XII avait été colonisée environ deux cents ans avant la Bataille de Yavin par l'espèce native du système Carosus : les Carosites. Peuplée par deux millions d'habitants, elle était située près d'une route commerciale et était considérée comme un port-franc pour les marchands libres de la Galaxie. La seule cité était Newlife Point, en développement constant. Les visiteurs de passage constataient généralement le manque flagrant d'établissements servant de l'alcool, lequel était fortement taxé, les Carosites ne supportant pas - on les comprend - la vue de personnes imbibées écumant les rues de leur toute jeune capitale. Cette dernière était localisée sur le rivage de la Mer d'Avuae, le seul point d'eau de la planète. La vie sous-marine était particulièrement foisonnante, et les immigrés avaient rapidement appris à exploiter cette source de protéines. Ils aimaient également se relaxer dans les sources thermales situées au sud-ouest de la capitale. Ils prenaient toutefois garde à ne pas trop s'aventurer dans les montagnes, peuplées de Rinacats, de loin le prédateur le plus dangereux de la planète.

Carosi XII était également connue pour son académie médicale, spécialisée dans le remplacement des membres par des prothèses cybernétiques. Un gigantesque hôpital, le Sudden Restoration, croisait en orbite et accueillait les malades ou les patients en attente d'une prothèse. Démocrates dans l'âme, les Carosites étaient également d'ardents partisans de la République Galactique, puis de l'Alliance Rebelle, qu'ils soutinrent ouvertement. L'ancien sénateur de l'Espace Bothan, Polo Se'lab, et sa collègue Sayer Mon Neela, commandaient les forces rebelles sur la planète. Sous la Nouvelle République, les Carosites furent l'un des premiers peuples à rallier le nouveau gouvernement, et le dirigeant planétaire, Omo Taj, autorisa officiellement la construction d'un avant-poste néo-républicain, commandé par Balderik Rajana, un Rebelle de la première heure qui avait d'excellentes relations avec les natifs. Vingt-huit pilotes se relayaient en permanence pour protéger le Sudden Restoration en vertu de l'accord passé.