Les performances du Z-95 AF4 étaient elles aussi considérablement supérieures à celles de son prédécesseur immédiat le Z-95 I3 Headhunter I3, grâce à ses quatre turbines à fission ionique Incom 2a cadencées à 275 KTU alimentées par un réacteur à ionisation Novaldex O3-R, il atteignait sans peine les 85 MGLT, voire pour certains exemplaires, les 100 MGLT. En combat atmosphérique, ses jets manoeuvriers et son système de contrôle de vol Vudyne CF-30 lui offraient une maniabilité étonnante. Mais en matière de navigation spatiale, le Z-95 AF4 rompait de façon drastique avec ses prédécesseurs par la présence d'un motivateur d'hyperpropulsion Gbk-435 et d'un ordinateur de navigation Narmox Zr-390, qui l'autorisent à voyager à travers l'hyperespace.
En fait, après la fin de sa collaboration avec Subpro, Incom conserva la propriété intellectuelle du Z-95 et put ainsi continuer à le produire pour une petite clientèle, tels que des forces paramilitaires, des pirates, et des forces de protection planétaires ou corporatives, appréciant sa robustesse, sa capacité à être facilement modifié, ses faibles exigences en matière d'entretien. Lorsqu'Incom rejoignit l'Alliance Rebelle, celle-ci put ainsi compter sur un grand nombre de ces appareils, qui constituaient un de ses principaux chasseurs avant la bataille de Yavin. Par la suite, ils furent maintenus comme intercepteurs sur des bases arrières, et à l'époque de la Nouvelle République, plus utilisés comme des transports personnels pour des officiels républicains ou des Jedi (comme Jaden Korr) que comme de véritables chasseurs.