Jiivahar

Jiivahar

Jiivahar
Caractéristiques physiques
Taille
  • Entre 1.55 et 1.85 M
Type de peau
  • Lisse
Particularités physiques
  • Corps fin
  • Membres longs
Données socioculturelles
Planète d'origine
  • Carest 1
Tempérament
  • Amical
Langues parlées
Type de société
  • Quasi anarchique
Espèce LégendeLes Jiivahar étaient les pacifiques habitants de la planète forestière Carest 1.

Le monde forestier de Carest 1 a toujours été une destination prisée des touristes originaires des quatre coins de la Galaxie. Sur cette planète tranquille, les Jiivahar avaient évolué depuis une espèce simiesque sans poils. Depuis lors, des millions de membres de cette espèce habitaient dans les conifères géants des territoires du Nord, chers aux touristes.

Apparence et Mode de Vie

Jiivahar adulte

Jiivahar adulte

Avec leurs corps très fins et leurs membres très longs, les Jiivahar semblaient bien maigres et disgracieux. En dépit de cette apparence, ils avaient un corps très souple, fin et profilé qui leur permettait de se mouvoir sans problème entre les branches des majestueux arbres Thykar. Ils n'avaient pas de poils et donnaient l'impression d'avoir été conçus pour grimper aux cimes. Ils avaient des doigts et des orteils très longs qui pouvaient agripper complètement des branches pas trop épaisses. Leur tête était plate et linéaire et leurs yeux ronds et larges étaient assez espacés. Bien qu'ils étaient de taille moyenne par rapport aux autres espèces humanoïdes, ils avaient une carrure fine et des os fragiles, comme des oiseaux. Cette carrure particulière était un avantage certain pour vivre dans les arbres, mais cela les rendait aussi très vulnérables aux dommages physiques. Leur peau variait du vert clair au marron foncé, en fonction de leur région d'origine ; elle était bosselée et leur permettait ainsi de grimper plus aisément, même si elle avait l'air moelleuse. Les Jiivahar secrétaient également une substance très collante depuis les pores de leurs paumes. Cette sécrétion, nommée sarvin, collait à tout, sauf aux surfaces trop moelleuses. Quand les Jiivahar n'avaient plus besoin de cette aide à l'escalade, ils la dissolvaient avec de la sueur.

Ils avaient évolué dans des forêts luxuriantes avec très peu de prédateurs naturels. Cette sérénité se faisait ressentir à chaque niveau de leur style de vie. Leur société était égalitaire à tous les niveaux, et il n'y avait eu que deux guerres dans toute leur existence, durant des périodes de pénurie. Aimables de nature, ils recherchaient toujours la paix, à la fois entre eux et avec les étrangers. Ils étaient très curieux, toujours à la recherche de nouvelles expériences, même si elles étaient insignifiantes. Cela pouvait s'avérer très dangereux quand ils avaient affaire à des espèces beaucoup moins innocentes. Les Jiivahar qui échangeaient avec les autres espèces étaient souvent lésés (surtout par des contrebandiers, parieurs ou autres vauriens) jusqu'à ce qu'ils apprennent à ne plus faire confiance aussi facilement.

Toute forme d'organisation sociale était virtuellement inexistante parmi les Jiivahar. Ils avaient l'habitude de se regrouper dans des petits talins - des groupes d'une dizaine de familles - partageant des qualités d'une sorte de tribu, mais dont l'appartenance n'était pas limitée à ceux qui y étaient nés. Chacun pouvait rejoindre et quitter les talins, sans avoir à se justifier. De plus, les Jiivahar avaient un mode de vie semi-nomade. Ils avaient des résidences permanentes sur les rives de lacs, de rivières ou d'océans, mais ils n'y restaient que durant la saison froide. Ces résidences étaient faites de primitives huttes de bois, renforcées par des feuilles épaisses et de gros morceaux d'écorce. Tout au long du reste de l'année, ils vivaient dans les arbres, en accord avec les variations climatiques naturelles. Mais depuis qu'ils avaient fondé des habitations - et pouvaient avoir des possessions - certains d'entre eux avaient tendance à accumuler beaucoup d'objets. De telles inégalités étaient corrigées par de grandes fêtes où les chefs des talins redistribuaient les possessions de façon plus égale. Durant ces fêtes, nommées Kinn-taas, chaque membre de chaque talin subissait une pression sociale (pas une loi) qui les poussait à donner tous leurs objets qu'ils avaient pu obtenir à leur chef. En retour, ils gagnaient en prestige et en respect auprès de leurs pairs. Les biens obtenus étaient ensuite redistribués en fonction des besoins, afin de rehausser le niveau de vie du talin tout entier.

Les chefs des talins n'étaient pas choisis par une élection ou la naissance ; au contraire, les membres des talins choisissaient les individus les plus sages et avisés pour les représenter. En dehors de quelques privilèges de chefs - comme organiser des célébrations et résoudre des conflits - les chefs n'avaient pas de titre, pas de possession particulière, pas de bureau et étaient considérés égaux des autres membres de leur talin. Il n'y avait pas de nombre défini de leaders, seulement autant que nécessaire. Ces chefs avaient une autorité très limitée : ils ne pouvaient rien obtenir par la force et dépendaient du respect que leur accordaient les uns et les autres. En effet, il n'y avait pas de loi écrite sur Carest 1 (!) : on attendait des Jiivahar de respecter les autres et leur bien-être. Ceux qui refusaient cette morale étaient physiquement marqués et bannis de leur talin.

Les Jiivahar dans l'Histoire Galactique

Le tourisme était de loin l'activité principale de Carest 1. Des personnes originaires de toute la Galaxie y étaient attirées par sa beauté, sa tranquillité et la majesté de ses arbres Thykar (dont certains spécimens culminaient à plus de 150 mètres) des continents du Nord. Plusieurs Jiivahar ayant eu la chance d'apprendre le Basic Standard Galactique gagnaient leur vie comme guides touristiques.

Plusieurs de ces touristes avaient amené avec eux leur technologie avancée, à laquelle peu de Jiivahar avaient eu accès. La curiosité naturelle des Jiivahar les avait poussés à s'intéresser à ces merveilles technologiques ; néanmoins, en conflit direct avec leur mode de vie ancestral, la technologie avait amené plus de mal que de bien chez eux. En effet, incapables de se défaire de certains objets nouveaux, les Jiivahar découvrirent le vol. Pire encore, des individus bannis avaient trouvé là le moyen d'accéder à des armes. Au moment de la Bataille de Yavin, certains talins étaient menacés par des parias. On ne sait cependant pas comment la société Jiivahar évolua avec ces données aussi tragiques que nouvelles...

Références

Beaux Livres
  • Aliens Encounters, 1998

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