H'nemthe

H'nemthe

H'nemthe
Caractéristiques physiques
Taille
  • 1
  • 7 m
Type de peau
  • Couleur variant du gris au rose
Particularités physiques
  • Une langue tranchante comme le rasoir
Données socioculturelles
Planète d'origine
Tempérament
  • Neutre
Type de société
  • Démocratie
Espèce LégendeLes H'nemthe sont originaires de la planète du même nom. Ils sont très proches des Gotals.

Bien que sans lien d'espèce, les H'nemthe avaient beaucoup en commun avec les Gotals. En effet, cette race reptilienne bipède intelligente possédait quatre petites protubérances crâniennes dont le rôle était approximativement le même que celles plus développées et moins nombreuses qui prolongeaint le crâne des Gotals : elles pouvaient détecter les variations de chaleur ou bien les émotions, et donc repérer leur nourriture, la présence d'autres espèces autour, et même de se localiser dans le noir. Les scientifiques supposaient que cette parenté de faculté était due au milieu naturel des deux espèces, qui présentait des similitudes frappantes : H'nemthe, la planète du même nom que l'espèce où ces êtres habitaient, possédait trois lunes qui influençaient fortement la faune et la flore par l'imposant champ gravitationnel qu'elles impliquaient. Les H'nemthe avaient une peau dont la teinte variait du rose au bleu gris, et ne possédaient que trois doigts à chaque main. Leur nez était très long et recourbé. Leur régime alimentaire était varié, ils étaient omnivores, se nourrissant principalement de fruits et de végétaux mais ne rechignant pas à agrémenter d'un peu de viande ces repas lorsqu'ils le pouvaient.

H'nemthe

C'est d'un point de vue social que ces bipèdes sortaient des normes. Toute leur vie tournait autour de la recherche de l'amour véritable, mais la réussite de cette quête signait aussi la mort du mâle. En effet, les H'nemthe ne s'accouplaient que très rarement, et seulement lorsqu'ils avaient trouvé leur véritable amour, mais à la fin de cet acte d'amour, la femelle éventrait le mâle de sa langue rasoir. C'est un rituel qui n'était jamais évité, et qui avait pour eux de grandes significations spirituelles : si la mère restait sur la planète pour éduquer et élever leur progéniture, le mâle, lui, rejoinait le monde des esprits pour guider les enfants à venir ainsi. Dans ces conditions là, il était presque possible de se féliciter du nombre beaucoup plus important de mâles que de femelles statistiquement lors des naissances (environ vingt mâles pour une femelle). Ce phénomène serait sans doute dû à une déficience génétique de cette espèce, mais il compensait aussi quelque peu la disparition systématique des mâles s'étant accouplés. Mais cette différence de nombre entraînait aussi une sur-protection des femelles dans cette société, par instinct de perpétuation de l'espèce. Les jeunes H'nemthe n'avaient par ailleurs pas le droit de manger de la viande jusqu'à ce qu'elles se soient accouplées, pour que la première chair vivante qu'elles goûtent soit celle de leur partenaire lors de l'accouplement. Elles n'avaient pas non plus le droit de quitter la planète tant qu'elles n'avaient pas enfanté, et ceci à une exception près : M'iiyoom Onith. Cette femelle vierge fut autorisée à quitter la planète et à voyager à travers la galaxie, chaperonnée, pour étudier quels seraient les aptitudes et comportements d'une des leurs dans la recherche hors de leur monde d'origine d'un partenaire sexuel. Celle-ci finit par être séparée de son chaperon (volontairement ou accidentellement) en montant dans le mauvais vaisseau lors d'un changement, et elle se retrouva sur Tatooine, où elle tomba amoureuse folle d'un Gotal, Feltipern Tregagg, avec qui elle s'accoupla, et qu'elle éventra selon la coutume de son peuple avant de fuir et de retourner sur sa planète. Sa notoriété fut grande pour s'être accouplée avec un mâle non natif d'H'nemthe, mais comme les deux espèces n'étaient pas compatibles biologiquement, il ne naquit rien de cette union éphémère.

Pour les mêmes raisons, les fonctions publiques étaient dans cette espèce assurées par des femelles : il semblait difficile de confier une tache politique de longue haleine à un mâle voué à mourir s'il trouvait entre temps son grand amour. D'autant plus que, formant une démocratie aux idéaux non entamés, chaque voix était écoutée dans ce monde, chaque personne consultée. Les décisions se justifiaient ensuite par des votes. Il était de toute façon notable que la société des H'nemthe contenait bien plus d'artistes que de politiciens. Leur mode de vie et la recherche ardente de l'amour en faisaient facilement des poètes ou des écrivains, de métier ou non. Il était souvent d'usage pour les couples de s'écrire mutuellement des poèmes détaillant les qualités de l'autre, et qui étaient, après l'acte sexuel, récoltés et récités, voire calligraphiés, en un rituel à la mémoire du couple et du mâle tué. Ils usaient pour cela d'une écriture formée d'une ligne continue de lettres fluides qui en composaient les mots. C'étaient aussi très souvent, et surtout les femelles, de grands musiciens ou linguistes. Le seul ennui face à tant de qualités était que, tout comme leur écriture étrange, les différents sons qui leur servaient de langage et de musique semblaient très souvent aux autres peuples et planètes absolument déplaisants, voire détestables...

Références

Beaux Livres
  • The New Essential Guide to Alien Species, 2006

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