Les Kentra étaient une espèce humanoïde ailée, originaire de la planète Orellon II.

Kentra adulte

Les Kentra étaient de grands et imposants humanoïdes avec une longue queue et de larges ailes. Une courte fourrure semblable à du velours recouvrait tout leur corps, y compris leurs ailes. Leurs visages avaient un air vaguement félin. Ils étaient tout à fait capables de voler et de planer ; dans les airs, ils ressemblaient à des mammifères marins sous l'eau. Les marques sur leur peau variaient d'une race à l'autre : les spécimens à taches vivaient dans les plaines, ceux entièrement noirs peuplaient les forêts, ceux à rayures habitaient dans les terres herbeuses et enfin, les individus au pelage marron occupaient les collines et la savane.

Les Kentra avaient une structure sociale basée sur des « nids » : des familles étendues vivant dans un village donné. Les nids s'organisaient sous forme de « clans » (à échelle régionale) et de « volées » (à échelle raciale). Les Kentra avaient un roi qui dirigeait avec l'aide d'un conseil de représentants issus des principaux villages d'Orellon II. Les Kentra étaient une espèce très subtile et nuancée pour laquelle la vérité ne venait pas aussi facilement que pour d'autres. Ils plaçaient l'honneur au rang de vertu majeure : plus qu'une grâce sociale ou une caractéristique, la notion d'honneur permettait de juger si un individu était digne de vie ou de mort. Etre considéré « dépourvu d'honneur » pour un Kentra signifiait être banni du nid, du clan et de la volée et laissé pour mort dans la nature.

Au sein de leurs villages, les Kentra évoluaient entre les troncs de gigantesques arbres buntra, dont les branches s'entremêlaient. Ils possédaient trois maisons, faites de boue et de bois dans les arbres, mais pouvaient aussi avoir des maisons de pierre au niveau du sol. La ville de Kariish, l'une des principales cités Kentra, avait été bâtie à flanc de falaise, permettant aux Kentra d'y accéder par les airs et par le niveau du sol (via un pont particulier). Au moment de la Bataille de Yavin, leur niveau technologique était celui d'une société postféodale.