Les légendes racontent que des dragons aux multiples têtes existent dans de nombreux systèmes, mais très peu de personnes ont déjà rencontré de tels monstres. Toutefois, des créatures semblables vivaient sur le monde désertique de Geonosis. L'Hydre Geonosienne se déplaçait à travers le désert en quête de proies, utilisant ses puissantes pattes afin de grimper au sommet des buttes et des rebords qui parsèment le paysage de son monde natal et ainsi accéder à des ruches.

Une Hydre Geonosienne.

L'Hydre Geonosienne avait un corps insectoïde long et plat dont l'exosquelette était particulièrement rigide. Son thorax chitineux était surmonté de trois têtes saillantes, ou plus, accompagné de deux ailes qui lui permettaient de faire d'impressionnants sauts en longueur, sans pouvoir voler dans le sens propre du terme. Son long cou élancé lui donnait la possibilité d'introduire sa tête centrale à l'intérieur d'une ruche Geonosienne pour y extraire son repas tout en lui assurant une vision panoramique de son environnement.

Malgré cela, la présence des Hydres Geonosiennes était inhabituelle, surtout à proximité des habitations et des usines droïdes où les autochtones prirent le temps de les traquer et de les exterminer en raison des dangers qu'elles représentaient. On raconte aussi que les hydres avaient été amphibies lorsque Geonosis était encore recouverte par les eaux. En conséquence de la disparition des mers, l'espèce est présumée rare. Dans les zones plus sauvages du monde, en particulier à proximité des colonies isolées et des Spatioports Geonosiens, ces créatures constituaient une menace quotidienne à quiconque n'était pas constamment vigilant. Les fosses de combat de Geonosis accueillaient parfois jusqu'à plusieurs spécimens qui affrontaient de grandes équipes de gladiateurs. Les Hydres Geonosiennes furent également capturées et exportées vers d'autres systèmes voisins, y compris Tatooine où les Hutts les enfermaient dans leurs cachots afin de disposer de leurs ennemis d'une manière plus « sportive ».