Docteur en sciences humaines à l'Institut Impérial de Médecine Militaire à l'époque de la Guerre des Clones, Bura Veujarij décida de mener une étude particulièrement intéressante sur le vieillissement et la dégénérescence tissulaire sur la première génération des clones de la Grande Armée de la République. Pour mener à bien son projet, il sélectionna dans un premier temps un échantillon de cent soldats sortis de leurs incubateurs depuis vingt-quatre années standards et qui donc, selon les rapports Kaminoans, devaient posséder la morphologie d'un homme non cloné de quarante-huit ans. Cependant, lorsque Bura analysa les principaux marqueurs biologiques il fit une découverte intrigante et troublante. En effet, ces derniers montraient un âge variant de trente-quatre à soixante-cinq ans, pour une valeur moyenne de cinquante-trois ans, beaucoup plus que les statistiques des Cloneurs de Kamino.

Dans son article paru dans la Revue de Médecine Impériale numéro 1675, Veujarij expliquait que les hauts niveaux de stress et que les agents contaminants rencontrés par les soldats lors des diverses batailles pouvaient accélérer de manière significative la mutation génétique chez des hommes censés vieillir deux fois plus vite que la normale. Cependant, Bura insista sur le fait que des recherches complémentaires étaient plus que nécessaires pour étudier ce mystérieux phénomène.