Armée Impériale

Armée Impériale

Armée Impériale
Informations générales
Apparition
  • -19 av. BY
Type d'organisation
  • Organismes militaires
Faction LégendeL'Armée Impériale est la subdivision des forces armées de l'Empire Galactique chargée de la mission herculéenne de maintenir l'ordre et la sécurité dans chacun des millions de mondes.

Chapitre I : Présentation de l'Armée Impériale

Immense organisation souvent confondue - à tort - avec le corps des Stormtroopers qui en était techniquement indépendant, l'Armée Impériale était la subdivision des Forces Armées Impériales chargée de la mission herculéenne de maintenir l'ordre et la sécurité dans chacun des millions de mondes que constituait l'Empire, ce qui impliquait une gamme de missions allant de la patrouille de routine aux affrontements armés avec rebelles, pirates et autres criminels pouvant mettre en danger l'intégrité physique et morale des planètes sous sa juridiction.

En fait, dès les premiers jours de l'Empire Galactique il s'avéra que les Clonetroopers qui constituaient l'épine dorsale de la Grande Armée de la République n'étaient pas en nombre suffisant pour faire face à toutes les potentialités d'insurrection qui menaçaient le nouveau régime. Subséquemment, il fut décidé de créer une force de contingent capable de s'acquitter de toutes les tâches militaires ne nécessitant pas une implication active de troupes d'élite. La nouvelle Armée Impériale naquit pour ainsi dire ex-nihilo : ni tout à fait la descendante du Département Judiciaire de la République Galactique - qui avait donné naissance aux Renseignements Impériaux -, ni l'évolution de la Grande Armée de la République -laquelle était le corps des Stormtroopers-, elle ne tarda pas à connaître une croissance extrêmement élevée de ses effectifs qui en firent bientôt la principale force terrestre de l'Empire.

Armée Impériale

En effet, l'Ordre de Bataille de chaque unité de l'Armée Impériale (cf. infra) était conçu de telle sorte que ses effectifs pouvaient être augmentés de façon quasiment exponentielle en fonction de la situation : ainsi, si un Groupe de combat blindé standard se composait d'un total de 16 346 hommes et 1 450 véhicules à répulseurs, il pouvait, si toutes ses subdivisions étaient renforcées suivant la planification de l'Ordre de Bataille, atteindre les effectifs titanesques de 324 318 hommes et 50 564, soit plus qu'une armée ; et si environ 8% des unités de l'armée impériale possédaient des effectifs réels inférieurs à leurs effectifs théoriques, non moins de 15% possédaient des effectifs renforcés. En fait, le seul réel frein à l'expansion de l'Armée Impériale fut pendant longtemps - jusqu'à la Bataille d'Endor - la croissance plus modérée de la Marine Impériale, elle-même limitée par les cadences de production de ses vaisseaux, puisque celle-ci était son vecteur de déplacement et de projection privilégié - notamment par le biais des Croiseur Acclamator, Transport Militaire d'Assaut Transgalactique Acclamator II, Transport Evakmar-KDY et Transporteur d'Assaut Impérial - pour des opérations extérieures.

De fait, même si suite à la réorganisation des forces armées impériales l'armée et la Marine Impériale étaient théoriquement sur un pied d'égalité, leurs relations restèrent toujours très tendues : en effet, s'ils avaient du mal à admettre le fait qu'ils soient dépendants des "aristocrates" de la flotte pour leurs déplacements et subordonnés à leurs décisions tant qu'ils étaient à bord des vaisseaux, les hommes de l'armée impériale étaient eux-même en butte aux lazzi de ces derniers qui les considéraient comme des "culs terreux fiers de l'être" qui ne parvenaient à accepter que lors des opérations de déploiement de troupes, ils soient placés sous les ordres des officiers de l'Armée. Néanmoins, cette triste mésentente n’empêche pas des collaborations d'une rare efficacité, l'Armée pouvant toujours compter sur l'efficacité et la densité du feu des turbolasers de la Marine pour la préparation de têtes de pont et le maintien de tirs de suppression sur les points d'appui présumés de l'adversaire, voir sur le déploiement de troupes de l'Infanterie de Marine Impériale en cas d'opération de très grande envergure. Il était par ailleurs intéressant de constater que lorsque des unités de l'Armée Impériale étaient embarquées à bord d'un vaisseau de la Marine, c'était à cette dernière que revenaient toutes les tâches d'intendances visant à l'entretien et l'équipement des "terriens" tandis que ceux-ci étaient tenus de servir de première ligne de défense contre les abordages.

Détachement d'AT-ST

Détachement d'AT-ST

Corollaire logique de sa mission de maintien de l'ordre dans les territoires occupés, la mission première de l'Armée Impériale était avant tout le maintien de garnison sur les planètes impériales, qu'elles soient sous administration directe, protectorats ou alliées. Lorsqu'une unité était assignée en garnison, elle perdait cependant une partie de son autonomie, puisqu'elle devait rendre des comptes et soutenir les actions des représentants locaux du COMPNOR et des Renseignements Impériaux. Il allait sans dire que cet emploi presque exclusivement policier et géographiquement fixe n'était pas des plus efficaces : en effet, ne tardait jamais à s'installer un certain laisser-aller parmi les hommes, et la tentation pour les officiers de s'immiscer dans de vains jeux politiques locaux. Mais outre les garnisons légères que nous qualifierions "de routine", il convenait de préciser l’existence, plus rare, de garnisons très massives sur certaines planètes, installées dans le but de coercer des velléités de rébellion naissantes ; ainsi, Derilyn, dans le Secteur Elrood fut pendant plusieurs années occupée par une Armée Sectorielle complète...

Chapitre II : L'Armée Sectorielle Impériale

La très lourde mission pesant sur les épaules de l'Armée Impériale ne pouvait être effectuée que par la mise en place d'une chaine organisationnelle flexible pour se plier aux réalités du terrain, reposant sur un grand nombre de cadres responsables -les officiers. Ces exigences amenèrent le Haut Commandement de l'Armée Impériale à créer de toutes pièces un ordre de bataille adaptable pouvant être reproduit dans chacun des secteurs de l'Empire, faisant ainsi naitre des Armées Sectorielles. En effet, contrairement aux Stormtroopers qui ne répondaient qu'aux ordres d'un commandement central basé sur Coruscant et leur donne en temps voulu leurs assignations, ou à la Marine qui bénéficie d'une chaine de commandement composite reposant à la fois sur le Haut Commandement de la Marine (personnifié dès l'an deux avant la Bataille de Yavin par les Grands Amiraux) et sur les commandements sectoriels, le plus haut échelon de commandement de l'Armée Impériale était de niveau sectoriel, ou, au mieux, oversectoriel. En effet, ne disposant pas de commandement centralisé, elle était à la disposition des différents Moffs et Grands Moffs de l'Empire, parfois par le biais d'un Haut Général voire d'un Maréchal de Surface mandatés pour les représenter. Ainsi, seul le gouvernement impérial, c'est-à-dire le Cercle Intérieur Impérial ayant nommé les bureaucrates, avait la capacité de décider des allocations en troupes.

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I - L'escouade

L'escouade était la plus petite subdivision au sein de l'Armée Impériale. Elle était commandée par un sergent et composée de huit hommes. Le premier élaborait une "liste de brevet" qui déterminait la chaine de commandement de l'escouade en fonction des capacités de ses membres. Le premier homme de cette liste était de facto nommé caporal, et avait pour charge de seconder le sergent dans le commandement de l'escouade, et de le remplacer dans le cas où il tombait au combat.

La question aux alentours de la bataille de Yavin était de savoir comment le commandement allait pouvoir augmenter la puissance de feu d'une escouade sans en augmenter les effectifs. De fait, l'incroyable croissance des effectifs de l'Armée Impériale était en réalité contenue par celle de la Marine Impériale, dont elle ne pouvait excéder les capacités, puisque celle-ci était responsable de son transport. Ainsi, la réponse trouvée à ce dilemme fut d'équiper les troupes de Blaster à Répétition Léger T-21, suite à des expérimentations menées dans les secteurs Harron, Nembus et Shwuy. Cependant, on opta pour les attribuer seulement aux escouades de tireurs d'élite. Quant aux escouades de techniciens, si elles avaient été entraînées pendant un cours laps de temps, elles devaient surtout opérer en vitesse sur le champ de bataille et comprenaient la présence d'un expert en démolition.

Les escouades d'éclaireurs - surnommées Lances, composées de cinq hommes chacune - étaient organisées de manière différente. L'Empire Galactique recrutait en général ces soldats sur des mondes à fortes traditions et préférait laisser celles-ci en place afin de renforcer l'esprit de corps. Ils étaient entraînés à survivre loin du contingent, à réparer leurs propres véhicules et à remplir des tâches annexes généralement occupées par la division Support du reste de l'armée.

Une escouade de véhicules incluait le même nombre de soldats et deux véhicules légers. Chaque véhicule comprenait un équipage de quatre personnes dont un conducteur, un mécanicien, un en charge des senseurs et un commandant/artilleur. Les escouades étaient estampillées "véhicules lourds" dès que des armements lourds étaient ajoutés sur les véhicules légers, comme un canon laser ou un lance-grenade. Les escouades d'artillerie comprenait ou bien huit hommes et une pièce moyenne ou lourde, soit quatre hommes et une pièce légère. Enfin, les escouades blindées, bien que rarement déployées, étaient composées soit de deux chars légers ou moyens de trois hommes chacun, soit d'un char lourd de quatre ou cinq soldats.

II - La section

Quatre escouades - soit un total de 38 soldats - forment une section de ligne, laquelle est commandée par un lieutenant et un sergent-major pour adjoint. Avant le combat, ce dernier était généralement envoyée auprès de l'escouade devant être la plus sous pression lors du combat. Le lieutenant ne devait pas s'attacher à une section en particulier, mais à circuler entre celles-ci au fur et à mesure du déroulement de l'action. Exposé ainsi au feu, l'espérance de vie d'un lieutenant était faible et ceux qui survivaient à l'épreuve du feu pouvaient facilement monter en grade. De plus, seule une section pouvait demander un support artillerie au quartier-général du bataillon, ordre envoyé ensuite à la section d'artillerie assignée à ladite section infanterie.

Autres types de sections :

  • Section d'assaut : deux escouades de ligne et deux escouades d'armements lourds, soit 38 à 47 soldats, mais en moyenne 41 ;
  • Section d'éclaireurs : deux escouades de 29 soldats au total ;
  • Section des Forces Spéciales de l'Armée Impériale : voir Ordre de Bataille des Forces Spéciales de l'Armée Impériale
  • Section d'artillerie : quatre sections d'artilleries lourdes ou moyennes, ou huit sections d'artilleries légères ;
  • Section de véhicules ou de véhicules lourds : quatre escouades d'un total de 56 hommes, avec deux véhicules de commandement au blindage renforcé et un véhicule de support de quatre mécaniciens et huit techniciens ;
  • Section blindée : composée de 34 à 42 hommes, comprenant soit quatre véhicules blindés lourds ou huit véhicules blindés légers ou moyens, plus un véhicule de commandement au sein duquel prenait place le lieutenant. En plus des tanks, les véhicules pouvaient également être des AT-ST ou des AT-AT. Deux véhicules lourds transportant le matériel suivaient la section.

III - La compagnie

Une compagnie de ligne était composée de quatre sections d'un total de 152 soldats, commandés par un capitaine, secondé par un lieutenant de compagnie, un responsable logistique, un médecin et un technicien. Le nombre de soldats pouvait grimper jusqu'à 180 hommes si on incluait le support, soit 23 personnes, ainsi que : huit personnes pour la logistique et quatre infirmiers. 118 droïdes assuraient également le support technique. On disait d'une compagnie de ligne qu'elle était "larguée" quand elle était débarquée sur une planète pour une mission d'un maximum de six semaines, mais généralement d'une moyenne de deux semaines, avec une équipe support augmentée et adaptée à toutes les conditions climatiques.

Autres types de compagnies :

  • Compagnie d'assaut : deux sections d'assaut, deux sections de ligne, le commandement et le support, soit entre 180 et 198 hommes ;
  • Compagnie d'éclaireurs : quatre sections, le commandement et le support, soit 116 soldats et 40 Moto-Jet ;
  • Compagnie d'artillerie, ou Batterie : 16 tubes moyens ou lourds, ou 32 pièces légères, manœuvrées par 152 soldats et 23 personnels du support ;
  • Compagnie de véhicules ou de véhicules lourds : pour la première était composée de 31 véhicules, dont 22 assignés au combat, soit un total de 220 hommes. La second incluait quatre sections de ligne, trois sections de chars et deux sections de véhicules lourds, soit une composition de 200 hommes / 16 chars (si véhicules lourds) à 232 hommes / 28 chars (si véhicules moyens ou légers) ;
  • Compagnie blindée, dite de Percée : la plus petite des compagnies, composée de quatre sections de chars et d'un char de commandement, soit entre 21 et 37 chars selon le type utilisé. La compagnie de percée était utilisée, comme son nom l'indiquait, pour créer le chaos dans les lignes ennemies, notamment en détruisant le plus grand nombre d'atouts ennemis. Pour cette force de réaction rapide, le ravitaillement ne dépassait pas soixante-douze heures standards.

IV - Le bataillon

Un bataillon de ligne regroupait quatre compagnies, dont une compagnie d'assaut, et un état-major, soit un total de 810 hommes, dont 608 soldats. L'état-major du bataillon était dirigé par un Major, assisté de cinq officiers. Le premier était un capitaine de bataillon chargé de rassembler des renseignements pour l'unité, le second le responsable de la logistique, le troisième un médecin, un technicien et enfin un officier de quartier-général, lequel gérait une section de sécurité de 38 hommes. Le support était assuré par un pot commun de toutes les unités aux ordres du bataillon et géré par 47 personnes. En moyenne, un état-major de bataillon comptait 90 personnes et 145 droïdes, pour les deux tiers des Droïde Souris MSE-6.

Autres types de bataillons :

  • Bataillon d'assaut : une compagnie de ligne, deux compagnies d'assaut, une compagnie de véhicules et un état-major, soit 662 soldats sur un total de 868 hommes, auxquels s'ajoutaient 31 véhicules. Ils étaient le plus souvent utilisés dans les aires urbaines ou sur les mondes-forteresses ennemis, recevant la priorité pour un appui d'artillerie et aérien ;
  • Bataillon d'artillerie : trois batteries (48 pièces moyennes ou lourdes, ou 96 pièces légères) et une compagnie d'assaut pour sa protection, soit 608 soldats sur 810 hommes ;
  • Bataillon de véhicules ou véhicules lourds : une compagnie d'éclaireurs, trois compagnies de véhicules ou de véhicules lourds et un état-major (composé, lui, de 18 véhicules), soit un total de 680 soldats sur 952 hommes et 115 véhicules ainsi que 40 moto-jet. Ce type de bataillon était dédié à la reconnaissance, à la prise d'informations, au harcèlement des lignes ennemies et de leur ravitaillement, ainsi qu'à l'empêchement de toute retraite ;
  • Bataillon blindé : une compagnie de percée, deux compagnies de véhicules lourds et une compagnie de véhicules composaient ce bataillon, symbole de la combinaison entre mobilité et puissance de feu. L'état-major avait un personnel additionnel de 23 personnes pour ce type de bataillon, essentiellement des techniciens. Soit, pour un bataillon blindé lourd, un total de 601 soldats pour 1000 hommes, 53 chars et 55 véhicules, ou pour un bataillon blindé léger, 695 soldats sur 1096 hommes, 93 chars légers et 55 véhicules. Ce dernier type de bataillon fut utilisé par l'Empire Galactique sur les mondes reculés pour répondre aux actions des Forces Sectorielles de l'Alliance Rebelle.

V - Le régiment

Composé de deux bataillons de ligne, d'un bataillon d'assaut et d'un bataillon de véhicules, le régiment de ligne était commandé par lieutenant-colonel, assisté de cinq officiers, soit un total de 3530 hommes dont 2558 soldats et 130 véhicules. Le fonctionnement de l'état-major n'était aucunement différent de celui d'un bataillon, à la différence qu'il comprenait un nombre plus importants de droïdes : plus de 200. La différence notable résidait dans le fait que le commandement n'était pas terrestre, mais orbital, depuis le vaisseau ayant lancé les troupes au sol. En cas de brouillage des communications, l'état-major devait être facilement transportable. Dans le cas où le quartier-général du régiment était envoyé en même temps que la force d'attaque, l'Armée Impériale donnait ainsi le signal d'une campagne ou d'une occupation devant durer au moins un mois.

Autres types de régiments :

  • Régiment d'assaut : lourd de 3546 hommes, dont 2545 soldats, accompagnés de 121 véhicules et 53 chars lourds, ce régiment était généralement déployé dans les zones où l'Alliance Rebelle ou leurs sympathisants avaient pris position. Une fois la zone dégagée, il devait laisser place à un régiment de ligne ;
  • Régiment d'artillerie : il était considéré comme une anomalie d'avoir ce type de régiment, bien que certains Groupes de Combat eussent commencé à les mettre en place. Ainsi, le nombre de pièces variait de 144 à 288, avec un minimum de 199 véhicules et 53 chars, soit 3520 hommes dont 2425 soldats ;
  • Régiment de véhicules ou véhicules lourds : utilisé sur les mondes où l'activité de la Rébellion était de basse intensité. Dans ce cas-ci, l'état-major du régiment était toujours transporté avec les troupes, et ce pour des conditions de guerre psychologique. Si le quartier-général était une cible pour les Rebelles, il permettait aussi une réactivité plus importante ;
  • Régiment blindé : il n'était jamais déployé seul car il possédait une puissance de feu trop importante en comparaison d'un régiment de ligne. 3994 hommes le composait, dont 2562 soldats, 304 véhicules et 106 chars lourds. Il existait aussi un régiment dit d'avant-garde, composé de 4042 hommes dont 2483 soldats et 262 véhicules. Parmi les régiments existants, citons le célèbre Régiment Hell's Hammers du Haut Colonel Zel Johans (1).

VI - Le groupe de combat

Fondé en remplacement de la division, trop connotée comme étant associée à une planète ou un système - bien que certaines furent conservées car prestigieuses et intéressantes du point de vue de la propagande -, le groupe de combat était dirigé par un haut colonel, cinq officier d'état-major, cinq autres officiers au rang de major, un personne de support au nombre de 188 et 76 soldats en charge de la sécurité, soit 274 hommes pour le quartier-général. Un groupe de combat de ligne rassemblait 14 410 hommes, dont 10 219 soldats, 511 véhicules et 53 chars lourds. Le groupe de combat était dédié aux offensives majeures pouvant rencontrer de fortes résistances.

Autres types de groupes de combat :

  • Groupe de combat d'assaut ou groupe de combat renforcé : il pouvait compter jusqu'à 676 véhicules et 212 chars lourds, utilisé notamment pour fixer l'ennemi et le détruire. Parmi ces unités, citons le 1er Groupe de Combat d'Assaut Tapani de la la Major Générale Tessala Corvae ;
  • Groupe de combat mobile : déployé dans les zones contestées entre l'Alliance et l'Empire, comprenant 1342 véhicules et 16 106 hommes, dont 10 248 soldats ;
  • Groupe de combat blindé : utilisé dans les zones de fortes concentrations ennemies et destinées à capturer deux ou trois bastions à la fois. Ce groupe était composé de 1132 véhicules et 318 chars et servi par 16 346 hommes, dont 10 090 soldats.

Au niveau des groupes de combat, on observait également la présence de groupes auxiliaires, généralement les fervents adeptes de la CompForce, la branche armée du COMPNOR, regroupés au sein de trois régiments. A cela s'ajoutait une aile de quarante TIE répartis en dix vols et destinés à assurer la couverture aérienne : trois vols de Bombardiers TIE - soit un escadron -, six vols d'Intercepteurs TIE - soit deux escadrons -, auxquels il fallait ajouter un vol de TIE/fc. Au total, ce groupe de combat auxiliaire rassemblait 10 130 hommes, dont 7 674 soldats.

L'armée en action

L'armée en action

VII - Le corps d'armée

Quand le Haut Commandement impérial demandait le déplacement d'un corps de l'Armée Impériale tout entier, cela signifiait ni plus ni moins que la planète devait être reprise. Pour que la surprise fût totale pour les Rebelles et leur laisser peu de temps pour organiser la défense, une coopération poussée avec la Marine Impériale était nécessaire afin de débarquer dans un minimum de temps. Un corps de ligne était composé de 69 199 hommes, dont 48 541 soldats, servant 2 599 véhicules et 371 chars lourds. Un major général commandait le corps, assisté de cinq officiers, eux-mêmes assistés de deux officiers chacun. Le quartier-général était protégé par un détachement de 152 soldats. A cela s'ajoutait cinquante agents de l'Imperial Security Bureau chargés des renseignements, de la loyauté des troupes ainsi que de la bonne exécution des ordres en provenance de Coruscant. Un officier de l'Ubiqtorate se chargeait de la liaison avec les Renseignements Impériaux (on estimait à 20% les renseignements fournis au corps par ce seul agent). 388 personnels du support et plus de 2000 droïdes assuraient la logistique.

Autres types de corps :

  • Corps d'assaut, dit corps Atrisien : 48 403 soldats, 3 385 véhicules et 795 chars lourds ;
  • Corps mobile : 5 548 véhicules et 1 113 chars lourds, servis par un total de 48 508 hommes, dont 71 615 soldats ;
  • Corps blindé : 1 219 chars lourds et 5 128 véhicules, servis par 74 794 hommes, dont 48 192 soldats.

VIII - L'armée

Une armée était composée de quatre corps différents : un corps de ligne, un corps Atrisien, un corps mobile et un corps blindé, soit un total de 293 686 hommes - dont 193 644 soldats -, pour 16 600 véhicules et 3 498 chars lourds. Un état-major d'armée était commandé par un général, lui-même assisté de cinq majors généraux et de leurs dix officiers subalternes. Un détachement de 152 soldats assurait la sécurité et 228 soldats protégeait le quartier-général. 200 agents de l'ISB surveillaient tout le monde, en plus des 471 propagandistes du COMPNOR, répartis en trois compagnies, et détachés pour assurer l'endoctrinement. Quatre membres de l'Ubiqtorate y étaient détachés. Au total, l'état-major comptait 1 855 hommes, et deux fois plus de droïdes.

IX - L'armée de système

Comme lors de la Guerre des Clones, l'armée de système était davantage un niveau d'organisation qu'une réalité militaire. Un haut général était nommé à sa tête et commandait un état-major auquel les généraux d'armées faisaient leurs rapports. La principale tâche du quartier-général était de coordonner les attaques, de planifier et de rendre disponibles des ressources potentielles pour les échelons inférieurs - bombardements orbitaux, parachutages de vivres, etc.

X - L'armée de secteur

L'Armée de Secteur correspondait à quatre armées d'un total de seize corps. Elle était officiellement attribuée à un maréchal de surface, mais la plupart du temps ce titre était raccroché au titre de Moff ou de Grand Moff, s'il s'agissait d'un Secteur ou Oversecteur prioritaire. On estimait à 1 180 309 hommes, soit 774 576 soldats, 66 640 véhicules et 13 992 chars lourds le total de ses effectifs.

Chapitre III : Les véhicules utilisés

Chapitre IV : Membres connus

Note : étrangement, son grade est celui d'un commandant de groupe de combat, échelon supérieur au régiment...Il devrait être Lieutenant-Colonel selon l'Imperial Sourcebook.

Références

Beaux Livres
  • Imperial Sourcebook, 1993

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