Takital de Maridun

Takital de Maridun

Takital de Maridun
Informations générales
Acteurs principaux
Contexte historique
Période chronologique
Événement LégendeQuelques jours après la Bataille de Yavin, l'Empire Galactique reçut un rapport concernant la planète Maridun. Les communications avec un centre minier avaient été mystérieusement interrompues depuis des semaines. Le Général Ziering fut envoyé sur place.

Quelques jours à peine après la Bataille de Yavin, l'Empire Galactique reçut un rapport troublant concernant la planète Maridun. Les communications avec un centre minier avaient été mystérieusement interrompues depuis des semaines. Probablement une offensive efficace menée par l'une des nombreuses unités des SpecForces Rebelles pour déstabiliser la logistique de l'Ordre Nouveau de l'Empereur Palpatine et ébranler par la même occasion le moral des troupes ennemies. Le Général Ziering fut ainsi envoyé sur place avec un groupe d'intervention lourdement armé afin d'éclaircir au plus vite cette nouvelle affaire,

Arrivée sur Maridun

Au premier regard, cette opération ne présageait aucune difficulté particulière pour des soldats surentraînés à la célèbre Académie de Carida. Cependant, la réalité rattrapa rapidement les Impériaux déployés. Dans un premier temps, les soldats essayèrent de se frayer prudemment un chemin dans une jungle luxuriante et oppressante pour atteindre le campement des mineurs situé quelques kilomètres plus loin. Malheureusement, les puissantes roues avant du HAWw A5 Juggernaut de tête du Capitaine Bex s'embourbèrent. Afin de résoudre ce problème au plus vite, et surtout avant la tombée de la nuit, l'officier Janek Sunber, un natif de Tatooine qui gardait en lui le rêve de devenir pilote de Chasseur TIE de la Marine Impériale, donna l'ordre à ses hommes de combiner leurs efforts afin de dégager au plus vite le véhicule. Intrigué par ce retard, le Commandant Frickett descendit d'un AT-TE, spécialement aménagé pour transporter du matériel et des fournitures, et se rendit sur les lieux pour analyser ce problème de plus près. Il entendit le Capitaine Gage réprimander le jeune Lieutenant qui aidait les Stormtroopers présents à extirper l'engin. Selon lui, il estimait qu'il devait simplement commander ses troupes et non les aider pour les tâches ingrates indignes de son rang. Le Commandant approuva l'action de son subalterne en ajoutant que Sunber cherchait assurément les faveurs des hauts gradés. Soudain, le Général Ziering intervint furtivement dans la discussion et ordonna aux deux hommes de se porter volontaire pour soutenir les soldats. Au même moment, le Juggernaut retrouva finalement sa mobilité. Alors que le convoi se préparait à poursuivre sa route vers l'avant-poste installé sur le flanc de la falaise sur la planète, les forces impériales furent attaquées par surprise par des dizaines de guerriers Amanin habilement camouflés dans la végétation environnante. Bien évidemment, Frickett et Gage se mirent à couvert pour éviter les nombreuses lances mortelles apparemment capables de transpercer l'armure d'un Stormtrooper.

Le Lieutenant Janek Sunber et ses hommes affrontant les féroces Amanin.

Le Lieutenant Janek Sunber et ses hommes affrontant les féroces Amanin.

Sans perdre de temps, Janek demanda à l'Escadron Un d'ouvrir le feu vers la cime des arbres et au numéro Deux de viser le bas du feuillage et de remonter lentement vers le niveau de leurs camarades. Une riposte croisée foudroyante qui força les autochtones à prendre la fuite. Une fois la zone sous contrôle, Ziering tenta de trouver une explication à cette violence gratuite. Un pilote s'avança pour lui expliquer que ces Sauriens étaient certes primitifs mais, selon les informations collectées, ils restaient généralement pacifiques avec les étrangers. Ils pratiquaient occasionnellement un combat rituel appelé Takital seulement entre leurs tribus. Une coutume qui semblait avoir changé. Au moment de reprendre la route, le Commandant ordonna de faire monter les blessés dans les véhicules, et à Sunber de prendre la tête avec son unité. Lentement, les soldats se remirent en marche avec les yeux tournés vers les arbres et sur les ombres angoissantes de part et d'autre du tortueux chemin sans pourtant apercevoir un rocher orné de dessins tribaux inquiétants. Vers midi, ils finirent par déboucher sur l'une des vastes plaines de la planète. Les Impériaux s'engagèrent sur une nouvelle piste sinueuse et croisèrent des Corinathoths. Les Stormtroopers saisirent précipitamment leurs E-11 pour pallier à une potentielle agression, mais les animaux quadrupèdes poursuivirent simplement leur lente progression sans s'occuper des humains. Le groupe arriva à destination au coucher du soleil. Cependant, il se retrouva face à une installation en flammes et ne retrouva aucun survivant. Sunber découvrit à son tour une foreuse criblée de tirs. Il devint évident que les natifs avaient récupéré les blasters des défunts mineurs. Face à cette situation, le Lieutenant confia à un sergent le soin de sécuriser le périmètre dans les règles. Ainsi, la moitié de l'effectif disponible s'occuperait de l'installation des défenses et l'autre se posterait en sentinelle. Le Général approuva l'initiative, ce que Frickett vit d'un mauvais œil.

Etat de siège

Le soir, le Commandant affirma que la palissade de fortune et le positionnement des deux HAWw A5 Juggernauts permettraient de protéger le camp des Amanin. Mais Janek osa, avec la permission de Ziering, mettre en doute la parole de son supérieur. En effet, bien que la falaise puisse les protéger d'une attaque surprise par derrière, elle bloquait également toute retraite possible. Un avantage à double tranchant. Fidèle à lui-même, Frickett trouva cette remarque ridicule, affirmant qu'il était tout simplement inconcevable qu'une compagnie d'infanterie Impériale puisse tourner le dos à une bande de sauvages. A l'aube, des autochtones infiltrèrent leurs positions. Malgré l'intervention des soldats, les Amanin parvinrent à détruire sans le moindre problème un véhicule lourd et le système de communication avant de prendre à nouveau la fuite. Il était désormais impossible d'appeler des renforts. Gage alla à la rencontre de Sunber au milieu des décombres pour l'informer que le Général avait été blessé dans l'altercation. Toutefois, il ajouta qu'il maîtrisait parfaitement la situation avec le Commandant. Selon lui, aucune raison de s'inquiéter. Profitant de son statut, le Capitaine ordonna au Lieutenant de bâtir un mur solide. Comme à son habitude, Ziering fit son apparition, avec un œil en moins, en attirant l'attention de l'officier. Puisqu'il avait confié à son meilleur élément une simple mission de construction, il ne restait plus que lui pour partir en patrouille. Il ajouta sur un ton sarcastique qu'il n'attendait évidement pas d'actes héroïques. Quelques minutes plus tard, un Stormtrooper en faction assista au retour de l'unité de Gage poursuivie par des natifs. Janek courut vers le dernier véhicule opérationnel et ouvrit le feu avec les canons sur les assaillants. Un tir qui sauva inéluctablement le gradé d'une mort certaine. Frickett se précipita vers l'unique rescapé pour lui demander d'évaluer les forces adverses. Sa réponse fut muette. Sous le choc, les Impériaux aperçurent des centaines d'Amanin regroupés derrière la palissade.

Le Commandant envoya dans la seconde toutes les troupes défendre le mur d'enceinte. Sunber fit faire demi-tour au HAWw A5 Juggernaut pour améliorer la couverture des tourelles. La panique céda au chaos lorsque Frickett donna l'ordre d'ouvrir le feu. Au milieu de tous, Janek sembla être le seul à garder son sang froid. Ziering, lui, était au bloc opératoire pour recevoir une prothèse cybernétique pour son œil gauche perdu lors du précédent assaut. L'officier, paniqué, mena une contre-offensive dangereuse et non réfléchie. Les Stormtroopers passèrent au-dessus des remparts en direction des lignes ennemies et tombèrent les uns après les autres. Bex, aux commandes de son Juggernaut, reçut pour mission de protéger les fantassins. Malheureusement, un Amanin réussit à grimper jusqu'à l'habitacle de l'engin. Grâce à un blaster, il fit feu à travers le pare-brise, tuant ainsi le Capitaine et son second d'un tir direct dans la poitrine. Frickett s'aperçut beaucoup trop tard qu'il s'agissait d'un piège lorsqu'un natif le frappa violemment à la tête. Il s'écroula, le regard empli de terreur.

Un affrontement inévitable.

Un affrontement inévitable.

Le Général demanda à Gage de faire un rapport de situation de combat sur les forces disponibles et l'inventaire des réserves. Les autres officiers valides devraient s'occuper des blessés et constituer de nouveaux escadrons en enrôlant les techniciens et les mécaniciens. Ziering sollicita discrètement l'aide de Sunber pour élaborer une nouvelle tactique. Ce dernier expliqua à son supérieur qu'il élèverait les murs et les tranchées en trois zones en forme de flèche pointées vers le cul-de-sac où ils se situaient pour augmenter la couverture. A mesure que les Amanin progresseraient, l'escadron placé dans la première tranchée se replierait couvert par celui installé dans la seconde. Ainsi les unités reculeraient à tour de rôle jusqu'au fond du refuge. L'AT-TE prendrait alors le relais pour un dernier baroude d'honneur. Le haut gradé accepta de mettre en place son plan audacieux et lui conféra par la même occasion le titre de Capitaine.

Dernière chance

Je dois tous vous féliciter. Vous avez travaillé dur, dans des conditions extrêmes. Ce que vous venez de faire n'aurait pu être mieux accompli si vous aviez été deux fois plus nombreux. Mais votre tâche n'est pas terminée. Nous devons maintenant nous battre. Tous autant que nous sommes. Beaucoup d'entre nous... Nous tous, peut-être... Mourront. C'est, trop souvent, le sort du soldat. Mais nous ne mourrons pas sans résister. Nous donnerons aux Amanin un accueil, dont ils se souviendront. Même s'ils gagnent, cette victoire devra leur coûter si cher qu'ils n'oseront en poursuivre une autre. Je vous ordonne de combattre... Et avec courage. Mais je ne vous demande pas de combattre sans espoir. Car tant que nous nous battrons, et que nous serons solidaires, il restera une chance... Aussi mince soit-elle... Que les renforts arrivent à temps. Je n'y crois pas, mais je ne peux pas non plus anéantir cet espoir. Le vieux guerrier que je suis est fier de vous. Maintenant, faites en sorte d'être fiers de vous-mêmes... Et fiers les uns des autres.

__Le Général Ziering à ses hommes avant l'assaut final.

Les hommes se mirent au travail et creusèrent toute la nuit les tranchées en un temps record. Après un discours du Général, les soldats se mirent en place. Hargneux, et surtout jaloux, Gage usa de son grade d'officier senior et envoya Sunber en première ligne. Loin de se laisser décontenancer, ce dernier appela l'Escadron Un et partit au front. Assistant à la scène de loin, Ziering décida de soigner l'ego du Capitaine en l'expédiant dans la tranchée numéro deux. Quelques minutes plus tard, lorsque les Impérieux eurent le soleil dans les yeux, les Amanin se présentèrent et lancèrent l'assaut. Sans perdre de temps, Janek ouvrit le feu avec ses troupes pour éliminer la première vague. Les Stormtroopers déclenchèrent ensuite des détonateurs thermiques pour couvrir leur retraite, mais Gage, tétanisé, se replia avec ses hommes... La suite du plan était menacée. N'ayant aucune autre solution, Sunber lança adroitement une charge explosive près des réserves énergétiques de l'épave du HAWw A5 Juggernaut du défunt Capitaine Bex. L'impressionnante explosion balaya littéralement les Amanin qui les menaçaient, permettant à ses soldats et lui de se replier vers la deuxième position. Afin d'atteindre la dernière barricade, le Capitaine divisa son effectif en deux unités. Une partie se rendrait à l'extrémité sud de la tranchée et l'autre au nord. Une fois les natifs au centre, ils les prendraient en tenaille.

Bataille rangée.

Bataille rangée.

Cette nouvelle stratégie porta ses fruits. Les guerriers furent rapidement débordés et Ziering utilisa ses Blasters Lourds à Répétition E-Web pour permettre à Sunber de le rejoindre dans la redoute. Malgré cela, les féroces Amanin déferlèrent en grand nombre vers l'AT-TE modifié, et les Impériaux ne se virent offrir aucune autre alternative que de leur offrir un feu nourri jusqu'à les repousser... ou les faire tomber. Janek finit par être blessé à l'épaule droite par une lance, et s'écroula au sol. Il finit par découvrir que le Général était également touché. Une blessure mortelle. A l'agonie, ce dernier encouragea le Capitaine à résister en le nommant Commandant de l'infanterie. Déterminé à sauver le détachement en dépit de la lâcheté de Gage, il ordonna de poursuivre la riposte. Ce fut à ce moment que les natifs stoppèrent leur attaque meurtrière. Leur chef s'avança alors seul vers eux pour conclure un traité de paix. Le jeune officier avait parfaitement prouvé sa valeur au cœur de la bataille engagée pour laver l'affront fait par les Impériaux qui avaient profané leur territoire. Une zone sacrée délimitée par ce fameux rocher orné de dessins tribaux inquiétants. Le Takital était terminé.

Conséquences

Quatre semaines plus tard, le Commandant Sunber et les survivants rentèrent à l'Académie de Carida. L'officier fut notamment convoqué devant une commission d'examen pour analyser les récents événements. L'un des trois bureaucrates rappela les faits avant de statuer sur la prétendue promotion de Janek. Selon le rapport officiel signé de sa main, l'opération de Maridun avait engendré la perte de quatre-vingt-dix pour cent de la compagnie déployée. La perte de Ziering était certes regrettable mais elle était compensée avec l'accord favorable avec les autochtones. Ces derniers avaient accepté de livrer à l'Empire Galactique comme travailleurs esclaves tous les captifs Amanin faits par leur groupe parmi les autres tribus. Cependant, aucune trace de ses promotions n'existait et les informations recueillies auprès des officiers présents à ses côtés ne venaient pas corroborer cette affirmation. En l'occurrence, il retrouvait son grade initial de Lieutenant. Avant de quitter la salle d'audience, le soldat échangea un dernier regard avec Gage installé dans les gradins. Bien évidemment, il restait le seul individu capable de valider sa promotion en témoignant en sa faveur. Une simple vengeance personnelle.

Références

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