Antron Bach

Antron Bach

Antron Bach
Données biographiques
Genre
  • Masculin
Espèce
Époque
Affiliations
Personnage CanonAntron Bach était un antiquaire qui fut chargé de protéger des reliques Jedi par Maître Uvell au lendemain de la naissance de l'Empire Galactique.

Quand l'Empire finira par tomber, dans un siècle ou un millénaire, la Galaxie aura besoin à réapprendre. Les Jedi étaient les meilleurs d'entre nous, et je veux que l'on conserve leurs histoires.

__Antron Bach à Miru Nadrinakar.

Gardien de l'héritage Jedi

Né sous la République Galactique bien avant le Blocus de Naboo, Antron Bach était un antiquaire qui comptait notamment parmi ses clients de nombreux Jedi. A cette époque, il lui arrivait aussi de passer du temps à rire avec des contrebandiers, des érudits et des archéologues dans une cantina de Coruscant, ou encore à bavarder et à évaluer des objets avec des Padawans. Mais cela prit brusquement fin lorsque le Chancelier Suprême Sheev Palpatine s'autoproclama Empereur sous une pluie d'applaudissements au Sénat Galactique dès la Guerre des Clones terminées. A l'aube de ce nouvel âge sombre, Maître Uvell, fugitif depuis la diffusion de l'Ordre 66, sollicita ses services pour l'aider à empêcher les Impériaux de détruire à jamais l'histoire de l'Ordre. Le duo réussit à rassembler entre autres des cartouches de données, des Sabrelasers brisés, des parchemins, des manuscrits, des tracts philosophiques, et même des journaux et des archives de plusieurs temples.

Vraisemblablement désespéré par la montée inévitable du Côté Obscur, le sensitif décida de donner à Antron un vaisseau rempli de tous les objets qu'ils avaient pu trouver et lui demanda de les cacher sur une lune anonyme et abandonnée jadis colonisée par les Geonosiens. Pendant presque neuf ans il y vécut seul, avec visiblement pour seule distraction la lecture des récits des anciens gardiens de la paix.

Sacrifice

Cet isolement fut toutefois troublé avec l'arrivée inattendue, ou plutôt le crash, d'un chasseur stellaire poursuivi par des TIE. Alors qu'il s'approchait de l'épave, une jeune femme, à savoir Miru Nadrinakar, s'extirpa du cockpit. Elle se présenta à lui comme étant un élément de la Résistance Corellienne et l'informa que les Forces Armées Impériales allaient frapper sous peu des cellules rebelles. Déterminée à prévenir ses camarades de l'opération de répression, elle avait pris les commandes d'un engin à destination de Corellia. Malheureusement, un problème n'arrivant jamais seul, elle s'était fait intercepter par une frégate de l'Empire Galactique en chemin. Après avoir détruit les moteurs du vaisseau ennemi de l'autre côté du système, elle avait gagné l'astre céleste, dont les coordonnées figuraient dans un vieux fichier de son groupe d'opposants avec le nom de Bach comme contact. Ces dernières avaient certainement été communiquées à un moment donné par Uvell aux insurgés pour leur offrir un point de replis en cas de danger. Le navire endommagé mettrait maintenant trois heures à la rattraper.

A l'approche d'un trio de TIE, il la conduisit en sécurité dans une crypte aménagée où les reliques Jedi étaient cachées. Quand Miru lui demanda un moyen de transport pour lui permettre de repartir au plus vite, il refusa. Du moins pas tant que ses poursuivants n'auraient pas renoncé à la retrouver. Si les Impériaux venaient à voir un appareil décoller, ils se rendraient rapidement compte de la présence d'une base et à détruire les artefacts. Par ailleurs, il fallait également couper le générateur de puissance qui lui fournissait l'électricité, l'eau et le filtrage de l'air. La source d'énergie se trouvait à l'intérieur du centre industriel abandonné par les êtres insectoïdes, dont l'unique point d'entrée possible se situait au sommet d'une mesa.

L'ascension jusqu'à l'objectif se passa sans difficulté, mais le duo déchanta lorsqu'il découvrit trois Stormtroopers et un officier pratiquement debout sur la trappe d’accès camouflée. Antron se présenta à eux, tel un vieil excentrique, pour leur expliquer qu'il avait assisté à l'accident et que leur cible s'était enfuie vers les forêts sèches. Les troupes de choc refusèrent de croire à son histoire et le mirent en joue. Nadrinakar, plus directe, les abattit. Seulement, la neutralisation de la compagnie de débarquement poussa les TIE à bombarder sa dernière position connue. Les deux Humains réussirent néanmoins à descendre dans les tunnels sans se faire repérer. Une fois en sécurité, Bach fut surpris par sa partenaire d’Infortune. Voyant sa détermination à vouloir protéger à tout prix l'héritage des Jedi, elle lui expliqua ne pas pouvoir se permettre de le mettre en péril.

Sujet à une soudaine prise de conscience. il l'envoya s'occuper d'un soi-disant générateur de secours qui prendrait le relais dès qu'il aurait désactivé l'unité principale. L'ermite venait en fait de la diriger vers un hangar avec son vaisseau à sa disposition. Prêt à se sacrifier pour la cause d'autrui, à l'image des serviteurs du Côté Lumineux de la Force, il avait choisi de lui laisser une chance de sauver la Résistance Corellienne. Il prit soin de sceller les portes derrière Miru au cas où elle tenterait de rebrousser chemin, d'ouvrir celles nécessaires à son décollage et de préparer une série de distractions destinées à attirer l'attention de la frégate en approche. Pour ce faire, il disposait de quelques tactiques improvisées. On ignore encore à ce jour si Antron sortit indemne de l'attaque imminente....

Les Jedi peuvent se sacrifier, mais ils ne perdent jamais espoir.

__Pensée d'Antron Bach

L'auteur de la nouvelle *The End of History*, Alexander Freed, situe les événements de son histoire environ 10 ans avant la [Bataille de Yavin](/encyclopedie/bataille-de-yavin).
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Références

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